Encore une très bonne nouvelle dans le ciel du Négoce Africain

« Nous ne voulons plus être de simples exportateurs de cacao. »

Cette phrase a été prononcée le 28 février 2021 lors d’une visite d’État en Suisse, la présidente du Ghana, Nana Akufo-Addo, annonçait sans équivoque que l’ère de l’exploitation occidentale des ressources naturelles de l’Afrique est révolue.

Le président du Ghana, a clairement a déclaré que le Ghana, ne voulait plus dépendre de la production et de l’exportation de matières premières, y compris les fèves de cacao.

https://www.youtube.com/watch?v=DbvocKxDtSc&ab_channel=Displore   

Selon le président Akufo-Addo, le Ghana a l’intention de transformer de plus en plus son cacao, dans le but de produire plus de chocolat, «parce que nous pensons qu’il ne peut y avoir de prospérité future pour le peuple ghanéen, à court, moyen ou long terme, si nous continuons à maintenir des structures économiques dépendantes de la production et de l’exportation de matières premières. »

Il a ainsi réitéré l’engagement de son gouvernement « à valoriser sa matière première, à industrialiser et améliorer la productivité agricole. C’est la meilleure façon de placer le Ghana au sommet de la chaîne de valeur sur le marché mondial et de créer des emplois pour les masses grouillantes de Ghanéens ».

Le président de poursuivre : «J’espère que, alors que nous façonnons l’avenir du Ghana et que nous positionnons les entreprises ghanéennes pour être compétitives sur la scène mondiale, nous avons des amis, comme la Confédération suisse, pour nous soutenir dans cet objectif. Nous sommes déterminés au Ghana à faire en sorte que les générations futures de Ghanéens ne deviennent pas des victimes ou des pions de l’ordre économique international, mais ses bénéficiaires.»

LIRE L’ENTREE DU CACAO AU GHANA ICI 

Relations Suisse-Ghana

Décrivant les relations entre le Ghana et la Suisse comme excellentes.
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« Je l’ai personnellement tiré profit de ces très bonnes relations, parce que le premier chef d’Etat européen à visiter le Ghana, quand je pris mes fonctions en tant que 5e Président de la 4e République du Ghana, le 7 janvier 2017, était votre 91e Président, Son Excellence Mme Doris Leuthard », a-t-il ajouté.

Il est important de noter ici que c’était une visite historique. Car voilà plus de soixante ans qu’aucun président d’Afrique subsaharienne n’avait eu l’honneur d’une visite d’Etat en Suisse.
Le Conseil, fédéral Suisse déroulerait le tapis rouge au président ghanéen, le second partenaire économique de la Suisse dans cette région après l’Afrique du Sud.
Pour expliquer cette interminable parenthèse, Berne justifie que les visites d’Etat ne sont pas si fréquentes et habituellement réservées aux pays voisins de la Suisse. C’est sous l’impulsion de la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, que la venue du leader ghanéen a été organisée. Une visite qui a son temps a fait écho à l’intérêt grandissant de la Suisse pour l’Afrique, désormais la priorité absolue de la coopération helvétique. Mais Berne ne veut plus se limiter à aider le continent.

« Nous voulons explorer davantage les opportunités économiques en plus de notre engagement solidaire aidant à résoudre les défis », illustre la diplomate Siri Walt, chargée de l’Afrique au Département fédéral des affaires étrangères, pour expliquer cette approche décomplexée. Une stratégie spécifique pour le continent est en cours d’écriture. Plusieurs pays au haut potentiel économique ont été identifiés, comme le Kenya, le Sénégal, l’Ethiopie ou le Nigeria.

Le président Akufo-Addo a informé les investisseurs suisses du climat de plus en plus favorable aux entreprises au Ghana, les exhortant à profiter de la position unique du pays en tant qu’hôte du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour créer des coentreprises en le pays et, ainsi, accéder à l’immense marché que représentait la zone de libre-échange.

Le président Akufo-Addo a déclaré que depuis son entrée en fonction le 7 janvier 2017, son gouvernement avait continué de mettre en place un certain nombre de mesures visant à attirer les investissements au Ghana, ainsi qu’à stimuler la croissance du secteur privé.

« Nous avons réussi, au cours des trois dernières années, à faire en sorte que tous nos indices macroéconomiques pointent dans la bonne direction ; réduire notre déficit budgétaire ; introduit une politique monétaire qui stabilise la monnaie et réduit considérablement le coût de l’emprunt ; et ont introduit une série de réductions d’impôts qui soulagent et encouragent les entreprises », a-t-il déclaré.

Le Président a expliqué que ces interventions avaient conduit le Ghana à enregistrer un taux de croissance annuel moyen du produit intérieur brut (PIB) de 7% depuis 2017, faisant du pays, systématiquement, l’une des économies à la croissance la plus rapide du monde au cours de la période.

«Nous avons l’une des économies les plus favorables aux entreprises en Afrique, comme en témoigne notre statut de plus grand bénéficiaire d’investissements directs étrangers en Afrique de l’Ouest», a déclaré le président.

Le président Akufo-Addo a déclaré aux membres du Conseil fédéral que son pays avait également été choisi pour accueillir le Secrétariat de la ZLECAf, un marché de quelque 1,2 milliard de personnes, avec un PIB combiné de 3 billions de dollars.

Le décrivant comme « la plus grande zone de libre-échange du monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce», et a souligné que « notre objectif est de faire du Ghana la plaque tournante du commerce en Afrique».

HISTOIRE DU CHOCOLAT SUISSE

Le chocolat au lait, au bon goût crémeux du vrai lait de ferme, celui des tablettes de nos goûters d’enfance, c’est aux Suisse que nous en devons l’invention, comme celle du chocolat fondant.
Une anecdote veut qu’en 1679, le maire de Zurich, Henri Escher, goûte avec délice sa première tasse de chocolat chaud à Bruxelles et décide d’en exporter la recette en Suisse qui est devenue aujourd’hui le principal concurrent du chocolat belge.

Le premier chocolat à pénétrer sur le territoire helvétique fait son apparition en 1750. Il arrive d’Italie, colporté par les cioccolatieri, ces marchands pour la plupart émigrants du Tessin, installés à Milan ou à Turin, qui le proposent sur les foires et les marchés sous forme de boudins à couper.

Le Conseil de Zurich, cité protestante, interdit la consommation du cacao réputé aphrodisiaque en 17725et la première boutique n’ouvre ses portes à Berne qu’en 1792.

L’odyssée Suchard


La réputation du chocolat suisse à l’étranger doit beaucoup à la réputation de la marque Suchard. Philippe Suchard à 12 and lors qu’il achète du chocolat pour la première fois et qu’il découvre qu’une livre coute plusieurs de jours de travail d’un ouvrier. En 1829, il ouvre sa propre confiserie à Neufchâtel, puis déménage 1 an plus tard à Serrières. Il propose déjà 4 qualités de tablettes, mais surtout crée ses pastilles de chocolat, les diablotins.

Lors de l’exposition universelles de Londres en 1851 et de Paris en 1855, le chocolat Suchard sera dans toutes les bouches et raflera toutes les médailles d’or.

En 1901, son Carl Russ prend la relève et élabore le premier chocolat au lait Suchard, le fameux Milka . En 1930 son successeur Willy Russ cédera ses actions au chocolat Poulain, puis en 1990 l’entreprise sera rachetée par le géant Américain Philip Morris.

L’invention du chocolat au lait suisse

Un peu partout en Europe, les maîtres chocolatiers cherchent à obtenir du chocolat au lait. En Suisse aussi, naturellement, d’autant plus que les vertus de son lait son unanimement reconnu. C’est alors qu’en 1863, Daniel Peter rencontre la fille de Cailler te l’épouse.

Devenu chocolatier, Peter fabrique le jour du chocolat ordinaire et, le soir, cherche la formule pour amalgamer du lait à la poudre de cacao. La tâche est d’autant plus ardue que le degré d’humidité très élevé du lait est l’ennemi du chocolat. Mais entre temps, en Amérique, la formule du lait concentré est inventée. Et puisque Henri Nestlé vient de mettre au point la recette de la farine lactée, Peter espère que le processus du lait condensé lui apportera la même solution.

Pour lui, 1875 sera l’année de la victoire, il vient d’inventer le chocolat au lait. Son invention sera reprise par tous les autres chocolatiers.


Le chocolat fondant

En 1879, Rodolphe Lindt invente le conchage, ce procédé qui affine la texture du chocolat et le rend si onctueux. Un chocolat longuement conché donne la sensation de napper le palais d’arômes et de douceur.
A Lindt aussi revient l’idée d’avoir ajouté du beurre de cacao à la pâte de chocolat pour la rendre moins âcre et plus délicate. En 1899 Lindt vend son entreprise fleurissante à David Sprüngli pour 1,5 million de francs-or.
Le grand père de David Sprüngli, Richard Sprüngli s’est passionné pour le chocolat, il acquiert une confiserie en 1845 et se lance dans la fabrication de chocolat. En 1900 il installe la fabrique près de Zurich.

LE CHOCOLAT SUISSE AU XX SIÈCLE

Le chocolat praliné

Le concept de praliné est tout aussi fortement ancré dans la tradition chocolatière suisse, dans laquelle il fit son entrée au début du siècle. Pâte broyée au goût corsé, à base de sucre caramélisé, d’amandes ou de noisettes bien grillées et de vanille, il diffère du gianduja italien par le fait que ses amandes et noisettes sont légèrement grillées, et le sucre ajouté ni cuit ni fondu.

Le carré de Frigor, le fleuron de Nestlé dont Alexandre Cailler élabora la recette au en 1923. Mainte fois imitée, sa composition inchangée et demeure secrète n’a jamais été égalée.
Avec ses “branches” de chocolat fourrés d’une crème noisettée et hérissée de morceaux de noisette, l’entreprise familiale Munz, (fondée en 1874), est très représentative de ce goût suisse pour le praliné.

Le Tobleronne

Le Tobleronne a été inventé en 1908, son nom vient d’un nom de son inventeur Jean Tobler et du nougat italien, le torronne (chocolat mélangé à du miel, des brisures d’amandes et du blanc d’oeuf).
Fabriqué par Suchard depuis 1970, il s’en produit plus de 100 tonnes par jour à Berne.
Le chocolat suisse au XXI siècle

Aujourd’hui, les plus grands chocolatiers du pays continuent à innover. Les plus célèbres comme Favarger, Frey, Lindt ou Camille Bloch contribuent à maintenir la réputation du chocolat suisse, à travers le monde.

LE CHOCOLAT SUISSE AU XIX SIÈCLE

Mais l’histoire du chocolat suisse ne débutera vraiment qu’au XIXe siècle, avec les pionniers comme Callier, Kohler, Peter, Suchard, Tobler, Nestlé, Lindt.
Le premier d’entre eux Jean-François Callier ouvre sa première fabrique en 1819.
En 1826 Philippe Suchard crée le broyeur à rouleaux
Ce n’est qu’en 1830 qu’Amédée Kohler lui emboite le pas et se lance lui aussi dans le chocolat, propriétaire d’une maison de denrée coloniale à Lausanne, il innove en ajoutant des noisettes à sa pâte de chocolat.

A nous jour la Suisse c’est :
• 16 maisons de fabricants de chocolat en 2020
• 4’840 d’employé(e)s en 2019
• Un volume de ventes de chocolat en 2019 de 200 274 tonnes
Ceci démontre à merveille le coup fatal que porte le Ghana, à la Suisse, en lui privant de l’une de ses principales sources de richesses. Une richesse qui a contribué à sa renommée à l’échelle mondiale.

CONSÉQUENCES POUR L’ÉCONOMIE SUISSE ET OCCIDENTAL

L’industrie chocolatière suisse a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires en hausse de 2,2%, à environ 1,79 milliards de francs Suisse (1059 milliards de Francs CFA). Elle a surtout pu compter sur des exportations en hausse.

En Suisse, les ventes ont progressé de 0,8% à 52’773 tonnes. Le chiffre d’affaires a reculé de 4,8% à 776 millions de francs(459 milliards de francs CFA de plus) tandis que la consommation annuelle par habitant est restée pratiquement inchangée à 10,4 kilos. La part du chocolat importé s’est maintenue à 41%.

La situation est grave : ce n’est pas seulement un modèle politique, économique ou social qui est graduellement en train de disparaître, mais l’entièreté de ce qui fut, pendant mille ans, «l’Occident».

Ceci n’est que la fin annoncée de la civilisation occidentale.

En effet : le déclin de l’Occident, n’est pas un accident de parcours : il est inscrit dans la logique de l’Histoire elle-même qui a déjà connu la montée et le déclin de nombreuses autres civilisations.

L’honnêteté avec elle-même doit être la vertu suprême pour toute civilisation qui se respecte sauf qu’ici, ils se refusent de l’accepter.

La crise actuelle de l’Europe rappelle à merveille celle de l’empire romaine du premier siècle, quand, atteint par une crise politique, économique, démographique, ethnique et sociale sans précédent, elle fut déchirée par des émeutes endémiques (voir le cas des gilets jaunes) se muant en véritables guerres civiles avant de basculer vers un État autoritaire stabilisant, certes, la crise, mais au prix d’une réduction drastique de la liberté politique et d’une certaine stagnation culturelle.

Lorsqu’on observe bien ce qui se passe en occident, il est clair que cette révolution arrivera également sans doute dans les deux prochaines décennies et on ne peut qu’appeler les Africains à se préparer à ces événements. Afin d’en profiter pour prendre position.

L’attitude du Ghana doit en effet être considéré comme un effet performatif pour les autres états. Nos journaux au lieu de donner le mot d’ordre aux Africains d’envahir l’occident ont passé le temps à dire comment le Ghana vient de suspendre sa livraison de cacao à la suisse. Je me demande ce qu’ils (ces journaux) ont proposé à leurs lecteurs en dehors du divertissement ? Comme d’habitude rien

Pourtant, le Ghana, vient de donner le pas et les autres pays devraient en profiter pour frapper ou ça fait mal et ceux qui devraient donner des idées qui sont les organes de presse ont passé le temps à relayer une information connue et disponible.

Voir tout ce processus qui se passe et taire volontairement la réalité des processus culturels qui se déroulent actuellement – que ce soit l’immigration de masse, le vieillissement de la population européenne, l’islamisation, l’intelligence artificielle, la dissolution des États Nations, l’auto-destruction du système scolaire et universitaire, l’immense retard de l’Europe sur la Chine, la transformation de la démocratie en technocratie – revient, à démontrer ses dérives avec des conséquences durables.

Nous assistons chaque jour à l’éclatement de l’occident même les derniers restes de confiance au système politique se trouvent fracassés par le BREXIT, tout comme la sois disante solidarité sociale entre les différents groupes sociaux et culturels qui composent cette société.

Toutes les grandes civilisations humaines connaissent des cycles historiques plus ou moins analogues. Pourquoi l’Occident serait-il une exception à cette règle millénaire ?

Il fut un temps où l’occident pouvait compter sur la stabilité à la fois de leur système politique et culturel ce temps est révolu.

Sachant qu’ils sont en plein déclin, la lutte sera désormais redoubler et ils développeront beaucoup d’agressivité.

D’un autre côté, nous devons développer une autre force et transformer chaque individu, chaque famille, chaque groupe d’amis en une petite forteresse aux valeurs et identités soudées ; d’un autre côté, nous devons développer une nouvelle idéologie politique alliant conservatisme culturel et lutte pour un peuple uni et fort.

Pour ceux qui jusqu’ici ne le savaient pas, le détour du Ghana, est un signe très fort de la perte de puissance de l’occident et les autres pays africains devraient en profiter pour faire de même. Il y a 20 ans de cela, quel pays africain pouvait refuser quelque chose à l’occident sans en subir les conséquences ou représailles ?

GHANA UNE RÉFÉRENCE EN INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

L’intelligence économique n’est pas réellement une discipline en soi.
C’est une démarche globale, une volonté, un état d’esprit donc les enjeux stratégiques qui caractérisent les pays qui ont des stratégies de puissance, qui renforce des entreprises qui veulent développer de la compétitive au niveau mondial qui incite les citoyens et salarie à développer un service collectif au service du pays en coordonnant des actions individuelles de veille tout en appuyant sur l’intelligence collective surtout enseigner aux citoyens et les salariés comment protéger le patrimoine collectif.

Selon Besson Bernard et Possin Jean-Claude « L’intelligence économique est la faculté de compréhension et d’adaptions à l’environnement » LE Ghana à compris la situation dans laquelle l’occident se trouve (affaiblit par le COVID-19) et en profiter pour s’adapter et prendre l’avantage, à un moment ou la Suisse ne s’attendait pas.

Ceci nous fait montrer que le monde vie une guerre économique sans précèdent ou l’arsenal n’est plus militaire mais informationnel, on doit toujours se demander jusqu’où mes concurrents (détrompez-vous le Ghana, et le Suisse sont des concurrents.) peuvent-ils aller ?

L’Intelligence économique repose sur une capacité d’étonnement. C’est ce que le Ghana, a fait, il a créé de l’étonnement chez tout le monde les Suisses en premier.

Par ce geste le Ghana, compte envahir l’Europe avec son chocolat, car le manque de cacao en Suisse poussera les sociétés de ce pays à voir de plus en plus vers les pays producteurs de cacao. Le Ghana, étant le deuxième pays producteur de cacao au monde créera un très grand manque sur le marché international et la population Suisse étant parmi les plus gros consommateurs du chocolat au monde avec plus de 10 kg par habitant, ils seront dans l’obligation de se retourner vers l’importation du chocolat le temps de recréer des réseaux d’acheteurs de cacao, dans d’autres pays producteurs. Les plus heureux dans cette démarche sont les négociants qui voient de nouvelle horizons s’ouvrir.

On deviendra facilement négociant en chocolat et les entreprises Suisse lanceront une chasse acharnée à la rechercher de nouveaux négociants pour les aider la recherche de nouveaux marché essentiellement sur le continent africain. Une occasion à saisir par tous les négociants.

ET LE GHANA SIGNA LES APE

Voici comment l’Europe tombera car il faut noter que le Ghana, a signé les APE ça veut dire qu’ils peuvent exporter le chocolat dans l’union européenne sans besoin taxes douanières c’est ou on comprend que l’Europe en faisant signer les APE a certains pays africains pensaient affaiblir l’Afrique sauf que là le Ghana, vient de renvoyer l’Europe au moyen âge car aucun peuple ne peut se permettre de perdre son plus gros fournisseur en matière première et se retrouver contrait d’importer le produit fini.

Le coup de grâce vient du fait que l’Europe étant pris au piège par le COVID-19 avec de nombreux morts n’ayant pas fini de régler les problèmes de virus et du confinement que l’industrie du chocolat soit soumise à refermer ses usines à la sortie surtout qu’on ne sait pas quand l’Europe sortira de cette crise qui la décime à petit feu.

Quand vous avez cette analyse, vous comprenez la capacité et la puissance silencieuse d’un pays comme le Ghana.

Sachant que cette suspension demande aux Suisses de rechercher de nouveaux marché et sachant comment ce marché est fermé et hautement compétitif la Suisse aura besoin d’un minimum de 20 ans pour retrouver sa pouvoir sur le marché du chocolat sachant comment le monde industriel avance aussi rapidement le moment de sortir de leur tête et retrouver des fournisseurs fiables, dans le secteur du chocolat, les autres nations seront déjà assez bien positionner et le Ghana en premier certains penseront que le Ghana, veut vendre son chocolat essentiellement sur le marché Suisse.

Il est vrai que ce marché n’est pas à négliger, mais le plus grand marche que vise le Ghana, c’est le marché de la ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE (ZLECAF)

LES POINTS MARQUANTS DE LA ZLECAf POUR LE GHANA

Le champ d’application de la ZLECAf est vaste. L’accord réduit les droits de douane entre les pays membre et traite d’aspects de politique générale liés notamment à la facilitation des échanges et aux services, tout en englobant des dispositions réglementaires telles que les normes sanitaires et les barrières techniques au commerce. La ZLECAf permettra de réorganiser les marchés et les économies de la région et de stimuler la production dans les secteurs des services, de l’industrie manufacturière et des ressources naturelles.
Alors que l’économie mondiale est en proie aux bouleversements provoqués par la pandémie de COVID-19, la création de ce vaste marché régional constitue une occasion unique qu’a sus saisir le Ghana, pour diversifier leur exportation en limitant l’exportation des matières premières et développant l’exportation des produits industrialisés, accélérer leur croissance et attirer les investissements directs étrangers.

Le Ghana, a vite compris que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans les pays concernés. Car sa mise en œuvre permettrait :

• de sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté et d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour ;
• d’augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars d’ici à 2035 (soit une progression de 7 %) tout en ajoutant 76 milliards de dollars aux revenus du reste du monde ;
• d’accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines, essentiellement dans le secteur manufacturier (c’est ou on comprend vite que le Ghana vise très loin);
• de favoriser une progression salariale plus importante pour les femmes (+10,5 %) que pour les hommes (+9,9 %) ;
• d’augmenter de 10,3 % le salaire des travailleurs non qualifiés et de 9,8 % celui des travailleurs qualifiés des potentiels consommateurs du chocolat, car plus le niveau de revenu est élevé, plus on est tenté de s’offrir des menus plaisirs et le chocolat reste l’un des plus simples des péchés mignons en matière de gourmandise.

Sur les 450 milliards de dollars de revenus supplémentaires générés par la ZLECAf, 292 milliards proviendraient du renforcement des mesures de facilitation des échanges qui visent à lever les freins bureaucratiques et à simplifier les procédures douanières :

Il convient de rappeler que le Ghana, par cette stratégie vise à maximiser les bénéfices potentiels tout en minimisant les risques.

LA SUITE DES STRATÉGIES QUE DEVRONS METTRE SUR PIEDS LES NÉGOCIANTS AFIN DE SE POSITIONNER SERONT ÉTUDIÉS DANS NOTRE TOURISME ENTREPRENEURIAL QUI AURA LIEU À DUBAÏ DU 23 AU 28 JUILLET LORS DE NOTRE FORMATION SUR LE NÉGOCE DES MATIÈRES PREMIÈRES

 

VOIR LES CARACTÉRISTIQUES DU TOURISME ENTREPRENEURIAL ICI https://www.startupane.com/formation-a-venir/negoce-international-et-tourisme-entrepreneurial-a-dubai/

 

Ernest TCHAKOUTE (Coach Ben)

19/03/2021 — 19h21

SOURCES

https://www.graphic.com.gh/news/politics/when-president-akufo-addo-visited-switzerland.html

https://thecocoapost.com/we-dont-want-to-be-mere-exporters-of-cocoa-anymore-ghana-president/

video https://www.youtube.com/watch?v=DbvocKxDtSc&ab_channel=Displore

https://www.rts.ch/info/economie/11207486-la-consommation-de-chocolat-stagne-mais-les-exportations-augmentent.html

https://www.portail-du-chocolat.ch/guides/chiffres-chocolat-suisse

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/david-engels-le-declin-de-l-occident-n-est-pas-un-accident-de-parcours-20190802

https://www.banquemondiale.org/fr/topic/trade/publication/the-african-continental-free-trade-area#data