Chaque année, le classement Global Soft Power Index, qui évalue la capacité des nations à influencer les préférences et les comportements à l’échelle internationale par l’attraction et la persuasion, est publié par Brand Finance. Ce classement, basé sur une enquête menée auprès de plus de 170 000 personnes dans plus de 100 pays, donne un aperçu des perceptions mondiales des 193 États membres des Nations Unies.
Cette année encore, les États-Unis et la Chine demeurent les nations les plus influentes en matière de Soft Power mondial. Le Royaume-Uni glisse à la 3e place, devancé par une Chine en pleine ascension, tandis que le Japon (4e), l’Allemagne (5e), la France (6e) le Canada (7e) la Suisse (8e), l’Italie (9e) les Emirats Arabes Unies qui complètent le top 10.
Malgré leur première place avec un score record de 79,5 sur 100, les États-Unis voient leur réputation s’éroder, notamment à cause des tensions politiques internes et de l’incertitude entourant la présidence de Donald Trump. Leur image de bonne gouvernance chute à la 10e place mondiale, révélant un affaiblissement du Soft Power américain malgré leur influence économique et culturelle toujours dominante.
David Haigh, Président de Brand Finance, a fait cette déclaration non moins étonnante : « L’incertitude politique et les divisions internes nuisent à l’image mondiale des États-Unis, menaçant leur position dans les classements futurs. » En outre, les décisions de Donald Trump lors de son mandat ont créé de nombreux problèmes, ce qui pourrait faire basculer cette place vers la Chine dans un proche avenir. Cette affirmation est basée sur certaines décisions impopulaires et brutales prises par les États-Unis.
C’est ainsi que, pour la première fois en 2025, la Chine a surpassé le Royaume-Uni en se hissant à la 2e place mondiale avec un score de 72,8 sur 100. Pour ceux qui sont au fait des événements internationaux, cette deuxième place n’est en rien surprenante, car elle résulte d’un travail acharné de la part de la Chine pour polir son image. Cela s’associe à des stratégies ambitieuses comme l’ouverture post-pandémique, un engagement accru envers le développement durable, et le projet Belt and Road Initiative (BRI), également connu sous le nom de Nouvelle Route de la Soie, lancé en 2013 sous la présidence de Xi Jinping. Ce projet vise à créer un réseau complexe d’infrastructures terrestres et maritimes pour relier la Chine à l’Europe, l’Afrique et d’autres régions du monde. Le simple fait que ce projet concerne plusieurs pays devient un facteur très important dans la capitalisation de sympathie des personnes vis-à-vis de la Chine.
Pendant longtemps, l’Angleterre a été très présente, notamment parce que l’anglais est la langue internationale des affaires. Cependant, il faut noter qu’en plus d’être l’une des langues les plus parlées, elle est également présente dans plus de 100 pays à travers le monde sous le couvert du British Council. « Le British Council est l’organisation internationale du Royaume-Uni pour les relations culturelles et les opportunités éducatives. Il œuvre pour la paix et la prospérité en favorisant les liens, la compréhension et la confiance entre les citoyens du Royaume-Uni et ceux du monde entier. Pour ce faire, il œuvre dans les domaines des arts et de la culture, de l’éducation et de la langue anglaise. Il travaille avec des personnes dans plus de 200 pays et territoires et possède des bureaux dans plus de 100 pays. En 2021-2022, le British Council a touché 650 millions de personnes. » déclare le gouvernement britannique sur son site internet.
Lorsqu’on regarde du côté de la Chine, elle compte actuellement environ 475 Instituts Confucius et 851 Classes Confucius à travers le monde. Cependant, le nombre exact peut varier en fonction des sources et des mises à jour récentes. En 2019, il y avait 548 Instituts Confucius dans 154 pays. En juin 2023, la présence était signalée dans 101 pays, bien que certaines sources locales puissent indiquer des chiffres différents. Les Instituts Confucius sont des établissements culturels qui promeuvent l’enseignement du chinois et la culture chinoise à l’échelle mondiale.
Après cette lecture, on comprend sans surprise que la Chine fait des investissements sur le terrain et récolte les fruits de ces investissements dans le Soft Power, surpassant le Royaume-Uni pour la première fois en six ans.
C’est suite à cela que les Britanniques vont voir le danger et passer à l’offensive en créant le UK Soft Power Council. Le UK Soft Power Council est une organisation qui vise à promouvoir et à renforcer le Soft Power du Royaume-Uni à l’échelle mondiale.
On comprend aisément que le Soft Power n’est plus un jeu où l’on se positionne en fonction de son histoire et de son ancienneté ; il se travaille et se maintient au quotidien. Cette démarche montre en évidence les dynamismes géopolitiques actuels, montrant que le Soft Power est désormais un champ de bataille où l’influence culturelle, la reconnaissance internationale et les stratégies économiques définissent la place des nations sur l’échiquier mondial. Ce nouveau regard sur le Soft Power mondial incite à repenser les stratégies internationales pour rester compétitif dans un monde en constante évolution.
Lorsqu’on a compris cela, on revient sur le continent africain. Dans ce rapport, le premier pays africain à pointer est à la 39e place mondiale.
Le premier pays africain du classement est l’Égypte, qui occupe la 39e place mondiale avec un score de 45,4 points. Il y a des éléments qui jouent en sa faveur, tels que son patrimoine historique incomparable, son rôle diplomatique au sein du monde arabe et africain, ainsi que ses avancées en matière de développement infrastructurel, qui renforcent son soft power. Le tourisme reste un levier majeur, tout comme sa capacité à jouer un rôle de médiateur dans les conflits du Moyen-Orient.
Par la suite, on a l’Afrique du Sud, qui compte un score de 44,9 points et se classe en deuxième position des pays africains, occupant la 41e place mondiale. Il faut noter que chacun aurait cru que ce pays serait bien au-dessus de ce résultat, cependant il faut retenir que ce positionnement est notamment porté par sa réputation dans le domaine des affaires, son influence culturelle et ses relations diplomatiques solides. Sans oublier que ce pays reste un acteur majeur de la scène internationale, notamment via son appartenance aux BRICS et son leadership sur des questions climatiques et économiques en Afrique. Toutefois, les défis internes, notamment sur le plan politique et social, freinent son ascension dans le classement.
Dans la suite, nous avons des pays tels que l’Algérie, la Tunisie, le Nigeria, le Ghana, la Tanzanie, le Sénégal et le Kenya, qui figurent au Top 10 des pays avec un soft power bien élaboré.
On remarque avec consternation qu’aucun pays de la CEMAC ne figure dans cette short liste.
Les facteurs qui empêchent les pays africains de figurer en bonne position sont nombreux et pour y être, il doivent travailler pour :
- L’amélioration de la gouvernance,
- Le renforcement des industries culturelles,
- Investissement dans les industries créatives,
- Diplomatie économique ciblée,
- Transformation numérique,
- Stratégies innovantes,
- Une gouvernance renforcée,
- Détention de médias forts,
- Une forte présence dans les propositions en matière de diplomatie internationale.
Il faut retenir que l’accélération du développement économique est essentielle pour rivaliser avec les puissances émergentes d’Asie et d’Amérique latine.
Nous devrions également combiner ces approches avec une meilleure valorisation des atouts culturels, ce qui commence par une valorisation du ministère de la culture. Il est clair que dans nos pays, nommer un haut commis de l’État au poste de ministre de la culture est similaire à une sanction disciplinaire, tant la culture est sous valorisée ; pourtant, le soft power passe par la vulgarisation de la culture du pays.
En amont, les pays africains devraient travailler pour effacer les stéréotypes négatifs sur l’Afrique qui persistent dans les médias internationaux. Ils devraient ensuite résoudre les problèmes de gouvernance, de corruption et de conflits dans certains pays, qui affaiblissent leur image.
Comme les Britanniques, ils devraient créer des entités et mettre les ressources nécessaires pour promouvoir efficacement le soft power à l’échelle mondiale. Ces organisations devraient travailler et mettre en avant la richesse culturelle du pays en question, avec un accès à la musique, au cinéma, aux arts, à la gastronomie, et organiser des festivals dans leurs pays.
Travailler beaucoup avec sa diaspora pour qu’elle promeuve tout le temps la destination du pays, en diffusant la culture et les valeurs de leur pays d’origine.
Conclusion
Bien que les pays africains ne dominent pas encore les classements mondiaux en matière de soft power, leur influence est en croissance. Grâce à une combinaison de culture, de diplomatie et d’innovation, l’Afrique a le potentiel pour devenir un acteur majeur du soft power à l’avenir, à condition qu’il y ait une forte volonté politique pour le faire.
Pour mieux comprendre les choses, revenons un temps sur comment les Britanniques, avec le temps, ont réussi à être au sommet dans le domaine du soft power.
La culture : musique, cinéma, littérature, arts (ex. : Shakespeare, les Beatles, Harry Potter).
L’éducation : les universités prestigieuses (Oxford, Cambridge) et l’attractivité du système éducatif britannique pour les étudiants internationaux.
La langue anglaise : en tant que langue mondiale, a été un vecteur majeur d’influence.
La diplomatie et les valeurs démocratiques : le Royaume-Uni est souvent perçu comme un défenseur des droits de l’homme et de la démocratie, c’est pourquoi vous avez un bon nombre d’institutions juridiques mondiales chez eux, en plus d’être un tribunal compétent pour trancher les différends entre pays sur le marché international.
Ils ont également fait en sorte d’avoir des institutions gouvernementales fortes (comme le Foreign Office).
Des organisations culturelles fortes (British Council, BBC, musées).
L’objectif était de créer une stratégie cohérente et collaborative pour maximiser l’influence du Royaume-Uni.
Elle a également mis en avant des initiatives qui renforcent l’attractivité du Royaume-Uni, comme les échanges culturels, les programmes éducatifs et les partenariats internationaux.
Elle a également misé sur des films comme ceux de la saga James Bond (qui ne connaît pas James Bond ?) ou des séries comme Doctor Who, qui contribuent à l’image moderne et dynamique du Royaume-Uni.
Elle a également mis en avant des valeurs telles que la démocratie, la liberté d’expression, l’innovation et la diversité.
Elle s’est toujours efforcée de se positionner comme un acteur clé dans la résolution des défis mondiaux, tels que le changement climatique, les inégalités ou les crises sanitaires, en utilisant son soft power pour influencer et inspirer.
Ces différentes marches ont contribué à maintenir le Royaume-Uni comme l’un des leaders mondiaux en matière de soft power.
Comme je vous le disais plus haut, les USA d’ici quelques années seront détrônées par la Chine, ceci à cause de la politique de Donald Trump et voici pourquoi :
- Il adopte une politique qui dessert énormément les USA sur le plan du soft power, entre autres :
- Retrait de l’Accord de Paris sur le climat (à nouveau) : Si Trump revenait sur l’engagement des États-Unis dans la lutte contre le changement climatique, cela affaiblirait la position américaine en tant que leader mondial sur les questions environnementales.
- Révision des alliances stratégiques : Trump pourrait menacer de réduire l’engagement américain dans l’OTAN ou d’autres alliances, comme il l’a fait pendant son premier mandat, ce qui affaiblirait la confiance des alliés.
- Relations tendues avec les alliés : Comme lors de son premier mandat, il a passé un bon moment à critiquer ses alliés traditionnels (Europe, Canada, etc.) pour leur manque de contributions financières ou militaires, créant des tensions inutiles.
- Politique migratoire restrictive : Le renforcement des politiques anti-immigration reste un élément extrêmement important aux yeux du monde, car chacun savait qu’il pouvait fuir des problèmes dans son pays (à la fois politiques, économiques, scolaires) et vivre le plus longtemps possible dans la quiétude aux USA. Donc, l’intensification de cette politique et le rapatriement des citoyens d’autres pays, tout comme la séparation des familles à la frontière ou l’interdiction de voyager (Travel Ban) pour les ressortissants de certains pays, reste quelque chose de controversé.
- Déni des institutions internationales : On a entre autres ses critiques envers l’ONU et l’OMS ; comme lors de son premier mandat, Trump va sans nul doute renouveler ses attaques contre les institutions internationales, et réduira leur financement ou retirera les États-Unis de leur participation active, ce qui affaiblirait le leadership américain dans ces organisations.
- Ensuite, l’une des décisions qui nuira beaucoup plus à l’image des USA est, par exemple, la dissolution ou le démantèlement du USAID, un outil très puissant du soft power et de positionnement dans les esprits.
- Son admiration pour les régimes dits autoritaires : C’est exactement comme lors de son premier mandat, Trump a commencé son mandat en exprimant son admiration pour des dirigeants comme Vladimir Poutine (Russie), cette attitude qui crée une cassure dans les esprits, car pendant des années Poutine a été modelé dans les esprits des Occidentaux comme une personne très dangereuse qu’il ne faut absolument pas approcher, ce que les gens ne comprendront pas, comment les États-Unis, présentés comme défenseurs de la démocratie, puissent s’afficher avec une personne comme Poutine.
Sa politique commerciale agressive et les guerres commerciales : Trump va relancer des guerres commerciales, comme celle qu’il a menée contre la Chine pendant son premier mandat, ce qui pourrait nuire aux relations économiques internationales et à la réputation des États-Unis en tant que partenaire fiable.
Il a également sa politique « America First », cette approche fera en sorte qu’il adopte une approche isolationniste face aux crises : En cas de crise mondiale (sanitaire, climatique, etc.), Trump va adopter une approche isolationniste, refusant de coopérer pleinement avec la communauté internationale, ce qui affaiblirait le leadership américain.
L’acte le plus préjudiciable c’est la Suspension de l’application du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA)
Envoi une image très négative au monde, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption et l’engagement en faveur de la transparence et de l’éthique dans les affaires internationales. Voici quelques aspects de l’image que cela pourrait projeter et qui va sans doute nuire à l’image et au soft power Americain :
- Affaiblissement de la lutte contre la corruption :
Le FCPA est une loi emblématique qui vise à punir les entreprises et individus américains (ou liés aux États-Unis) qui s’engagent dans des pratiques de corruption à l’étranger. Sa suspension pourrait être perçue comme un relâchement de l’engagement des États-Unis dans la lutte contre la corruption mondiale. - Perte de crédibilité morale :
Les États-Unis se positionnent souvent comme un défenseur des normes éthiques et de la bonne gouvernance. La suspension du FCPA va nuire à cette réputation et donner l’impression que les intérêts économiques priment sur les principes moraux. - Signal négatif aux entreprises :
Dans une certaines mesure cette suspensions pour 180 jours pourrait encourager certaines entreprises à adopter des pratiques douteuses à l’étranger, sachant qu’elles ne seront pas tenues responsables. Elle sera perçue comme une volonté manifeste des USA de saper les efforts internationaux pour promouvoir des pratiques commerciales équitables. - Impact sur les relations internationales :
Les pays qui collaborent avec les États-Unis dans la lutte contre la corruption vont voir cette suspension comme un manque de sérieux ou un désengagement. Ce qui va fortement affecter la coopération internationale dans ce domaine. - Concurrence déloyale :
cette suspension est perçue par les entreprises étrangères comme un avantage injuste pour les entreprises américaines, qui pourraient désormais s’engager dans des pratiques corruptrices sans crainte de sanctions. - Image d’un pays qui favorise ses intérêts économiques :
cette décision sera interprétée comme un signe que les États-Unis privilégient leurs intérêts économiques à court terme plutôt que de soutenir un système international juste et transparent.
Ses décisions auront un impact sur le soft power américain :
- En affaiblissant la confiance des alliés envers les États-Unis.
- En isolant les États-Unis sur la scène internationale.
- Ce qui va nuire gravement à l’image des États-Unis en tant que défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie et de la coopération internationale.
- Elle réduira l’influence culturelle et diplomatique des États-Unis dans le monde.
Cependant, on ne pourra pas égrener ces failles sans tenir compte du fait que les USA ont un très puissant levier de soft power qui repose également sur des éléments résilients comme la culture populaire (cinéma, musique), les universités, et les entreprises technologiques (la silicone Valley), qui pourraient continuer à attirer malgré les décisions politiques.
Les Pays africains et le Cameroun dans tout ça ?
Lorsqu’on observe attentivement certains pays du continent essentiellement le Cameroun on dirait qu’ils ne comprennent pas le bien fondés du soft power dans l’échiquier mondiale pour mieux vous situer je partage avec vous des extraits du journal forbes qui donne l’importance de cette disciple dans la politique intérieur de tous les pays lisons :
« Le soft power, un outil essentiel pour la diplomatie, mais également pour le commerce et l’investissement »
Il développe en disant « Il est facile de comprendre l’importance du soft power pour la diplomatie, les exportations culturelles et le tourisme. Cependant, il joue également un rôle important dans le domaine du commerce et de l’investissement. Le soft power d’un pays peut avoir un impact positif sur ses perspectives économiques en influençant les perceptions, en instaurant la confiance et en créant un environnement positif pour les investisseurs et les partenaires commerciaux. »
Le journal va continuer en disant encore ceci « Les pays qui obtiennent de bons résultats dans le Global Soft Power Index sont également en tête des classements d’investissements directs étrangers et comptent parmi les économies les plus puissantes du monde. »
Un peut plus devant le journal pour donner plus de poids a son article nous parle cette fois-ci d’une étude qui a été réalisée et il dit ceci :
« D’autres recherches menées par Brand Finance ont montré que le soft power est corrélé à une variation de 34 % des flux mondiaux d’investissements directs étrangers et de 60 % des flux commerciaux. »
« un soft power fort contribuant à stimuler le commerce et l’investissement, tandis que le succès en matière de commerce et d’investissement renforce le soft power. »
Comme quoi, chacun préfère faire affaire avec des pays bénéficiant d’un bon positionnement international, car cela représente un gage de garantie et de sérieux.
« Malheureusement, ce cercle vertueux peut également jouer en défaveur des pays qui disposent d’un faible pouvoir d’attraction combiné à de faibles niveaux d’investissement et d’exportation ; c’est une boucle dont il est difficile, mais pas impossible, de sortir. »
Vous comprenez clairement l’importance du soft power pour les pays qui souhaitent s’illustrer sur la scène internationale.
A la lecture de ceci on a un fort sentiment que les investisseurs qui viennent dans nos pays sont des investisseurs désespérés qui ne parviennent pas à jouer ou compétir véritablement dans des économies fortes et puissantes ils préfèrent se tourner vers des pays qui sont l’ombre deux même pour venir se jouer les sauveurs.
L’absence du Cameroun dans ce classement souligne un besoin accru de renforcer sa présence et son influence sur la scène internationale. Cela pourrait impliquer des initiatives visant à promouvoir la culture camerounaise à l’étranger, à renforcer les relations diplomatiques avec d’autres nations, à encourager le tourisme et les investissements étrangers, ainsi qu’à mettre en avant les réalisations et les contributions du pays dans divers domaines.
Alors que le monde continue d’évoluer vers une ère de soft power et d’influence mondiale, il devient essentiel pour les nations de positionner stratégiquement leur image et leurs intérêts sur la scène internationale. Pour le Cameroun, cette absence dans le classement met en lumière un défi à relever pour améliorer sa visibilité et son influence au niveau mondial.
L’une des missions principales des diplomates est de promouvoir leur pays et d’en expliquer les actions. Cependant, on peut s’interroger sur le rôle de nos ambassades. Certains soulignent l’existence d’un groupe de Camerounais de la diaspora qui saccage les ambassades. Bien que ces actes soient inacceptables, il faut reconnaître que ces personnes profitent de l’État de droit des pays dans lesquels ils résident pour exprimer leur ras-le-bol envers leur pays d’origine. Notre indignation et notre condamnation doivent être mesurées, car il est important de noter que ces actes se produisent dans des pays où le soft power est bien établi.
Dans cette optique, notre pays devrait, à un moment donné, écouter les revendications de cette diaspora. Même s’il est vrai que le Cameroun fait face à de nombreux défis, un effort en faveur de l’apaisement serait bénéfique. Il faut reconnaître que de nombreux pays traversent des difficultés conjoncturelles, mais des actes de cette nature ne sont généralement pas visibles ailleurs.
Ce sujet étant complexe et vaste, il mérite d’être approfondi dans un autre article.
DOUALA LE 23/03/2025 –03H24
Les pays africains les plus influents en 2025, selon le Global Soft Power Index (agenceecofin)
1-Egypte (38è rang mondial)
2-Afrique du Sud (41è)
3-Maroc (50è)
4-Nigeria (77è)
5-Algérie (78è)
6-Tunisie (79è)
7-Ghana (90è)
8-Kenya (92è)
9-Côte d’Ivoire (94è)
10-Tanzanie (95è)
11-Sénégal (102è)
12-Maurice (105è)
13-Madagascar (106è)
14-Rwanda (109è)
15-Cameroun (110è)
16-Ethiopie (111è)
17-Zambie (115è)
18-Centrafrique (1116è)
19-Ouganda (121è)
20-Namibie (123è)
21-RDC (124è)
22-Zimbabwe (125è)
23-Angola (128è)
24-Mali (130è)
25-Libye (133è)
26-Liberia (136è)
27-Mozambique (137è)
28-Congo (138è)
29-Botswana (139è)
30-Soudan (142è)
31-Niger (144è)
32-Guinée 5145è)
33-Seychelles (145è)
34-Soudan du Sud (149è)
35-Mauritanie (150è)
36-Eswatini (154è)
37-Cap-Vert (155è)
38-Gambie (156è)
39-Malawi (158è)
40-Guinée équatoriale (161è)
41-Guinée-Bissau (162è)
42-Bénin (163è)
43-Gabon (164è)
44-Togo (165è)
45-Burkina Faso (166è)
46-Comores (167è)
47-Sierra Leone (169è)
48- Sao Tomé-et-Principe (172è)
49-Burundi (173è)
50-Tchad (176è)
51-Djibouti (177è)
52-Somalie (181è)
53-Lesotho (184è)
54-Erythrée (185è)
https://www.gov.uk/government/organisations/british-council