Dans la bible proverbe 17-16 dit ceci : à quoi sert l’argent dans les mains d’un sot ? Peut-il acheter la sagesse quand il n’a pas de bon sens ?
À une époque un artiste camerounais du nom de Jean-Pierre Essomé, s’était sans doute inspiré de ce verset pour chanter « à quoi sert l’argent entre les mains d’un insensé ? » Dans sa chanson, il nous transmettait un message au lieu d’écouter, nous nous trémoussions dans un rythme endiablé comme des vers de terre attaqués par des Fourmis magnans, voilà que des années après nous payons le lourd tribut !
Je suis conscient que beaucoup s’acharneront sur moi sans avoir lu le fond de ma pensée. Certains estimeront que le seul titre du texte valide ma pensée. À ceux-là, je sais que vous êtes très fort en titrologie (celui qui juge un livre par son titre) mais avent de ma jeter la pierre lisez au moins le texte jusqu’à la fin et vous conclurez qui est l’ignorant vous ou moi ?
Comme un bon nombre d’entre vous, j’ai lu l’histoire du promoteur du restaurant LOIC FOOD de Bonamoussadi qui suite à un diffèrent entre sa bailleresse et lui se trouve expulser du local commercial dans lequel il exerçait son activité de restauration.
Il faut savoir que ce coin était l’un des restaurants que je fréquentais dans la zone de Bonamoussadi comprenez que je parle ici en tant que client de la maison.
Lisons l’histoire de Christian Vivet Loïck pour mieux comprendre ma pensée
Il est écrit sur Facebook que ces propos sont de lui je cite
« Je suis LOÏCK FANKAM promoteur du restaurant Loïck Food à Bonamoussadi carrefour Bijou en face du supermarché Santa Lucia.
Je fais recours à vous pour dénoncer une injustice dont je suis victime.
J’ai acquis en Mars 2019 la location d’un site à bail commercial, j’y ai entrepris des travaux d’aménagement pour installer mon activité de Bar et restaurant. Les travaux ont duré 3 mois. Plusieurs dizaines de millions ont été engloutis.
Mon contrat de bail stipulait qu’il devait être renouvelé chaque année par tacite reconduction. Le bail était fixé à un montant de 450.000frs par mois la première année et devait être majoré de 10% chaque année. La première année je vais payer 12 mois de loyer, à la deuxième année, le bail étant déjà automatiquement passé à 500.000frs le mois, ma bailleuresse demandera que je paye dorénavant par trimestre.
Ce que j’ai fait. Au dernier trimestre de la deuxième année, quand je viens lui porter son chèque, elle me fera savoir que notre contrat sera annulé et que nous partirons sur des bases nouvelles et le payement au m2 à raison de 10.000frs le m2. Occupant un espace d’environ 215m2, mon nouveau bail avoisinera désormais 2 millions de francs. Mon épouse et moi nous allons négocier en faisant des propositions jusqu’à 900.000frs le mois sans succès.
Ma bailleuresse insistant sur le coût au mètre carré, en nous faisant savoir que c’est la pratique à Bonamoussadi et que sa sœur loue un espace à carrefour Maetur à 14.500frs le mètre carré.
Le mois suivant nous allons recevoir une notification d’huissier nous informant de la résiliation de notre bail.
Au début de la 3e année du bail, je vais adresser à cette dame un chèque de 1.650.000frs représentant les 3 mois de loyer, le loyer étant monté logiquement à 550.000frs/mois. Je vais accuser une fin de non recevoir. Par voie d’huissier, je vais lui faire une offre réelle, face à son refus, nous allons déposer le chèque à la caisse de consignation.
Elle va m’intenter en procès au tribunal de première instance de Ndokoti. L’affaire va durer quelques mois et le verdict sera sans appel: expulsion provisoire, assortie d’une astreinte de 100.000frs par jour et validation de la résiliation du contrat de bail et me condamnant aux dépens. Aucuns des éléments présentés par ma défense ne sera retenues.
Nous ferons appel à la cour d’appel du Littoral par une requête aux fins des défenses à exécution et une requête d’appel au fond. La cour d’appel à son tour va rejetée notre requête en la jugeant non fondée.
La requête d’appel, bien qu’enrolé tarde à être programmé.
Entre-temps nous avons entrepris des démarches de négociation auprès des proches de la bailleuresse. Les clauses étant de trouver un montant de loyer raisonnable et de nous accorder encore 3 ans d’exploitation et stopper la procédure en cours au tribunal. Elle s’est dite favorable à cette démarche et a exigé que nous payons les arriérés restants. Nous allons payé jusqu’au mois d’avril 2022. Ces faits se déroulent en février 2022.
Une fois les loyers à jour, la dame va se rétracter et nous renvoyer voir son avocat qui répondra à notre avocat qu’il n’est pas au courant de cette négociation.
Entre-temps la cour d’appel rendra sa décision.
Nous allons introduire une deuxième requête au regard de ce nouvel élément et un certificat de dépôt nous sera délivré le 9 mai 2022. Le 27 mai la requête sera lu le matin en audience et vidée dans l’après midi. Nous sommes toujours en attente de la décision.
Jeudi dernier 16 juin 2022, en mon absence, un huissier a fait irruption dans mon établissement avec une douzaine de gros bras et des gendarmes.
Mes équipements et mon mobilier ont été jeté dans la rue sous la pluie. À mon arrivée je ne pouvais que constater les dégâts. Ayant changé toutes les serrures ils m’ont intimé l’ordre de sortir. J’ai refusé et demandé à l’huissier de répertorier le reste de mon matériel encore présent sur le site, puisque l’expulsion n’était pas complète. Comme réponse l’huissier ordonnera aux gendarmes et gros bras de me jeter dehors pars la force.
Aujourd’hui je me retrouve dans la rue, 3 ans après avoir vécu un coup similaire quand mon restaurant était situé du côté de Deïdo. Expulsé parceque la famille était en conflit.
Quel avenir est réservé au jeune entrepreneur sans défense dans notre pays ? Je me confie à vous, car je n’ai aucun soutien. Je vous envoie des images pour étayer mes propos. Et vous remercie pour l’intérêt que vous accorderez à ce message. ››
By LOÏCK FANKAM
LES CHOSES DU MONDE
Lorsqu’on lit son texte, on est bien triste pour lui, car voir son investissement dans la rue n’est pas souhaitable ça fait beaucoup d’argent et un temps précieux perdu.
Mais dans mon métier (je suis négociant des matières premières.) la première règle, c’est de savoir regarder et apprécier une situation avec froideur et sans la moindre emotion.
Il dit ceci à l’entame de son texte « Je fais recours à vous pour dénoncer une injustice dont je suis victime. » Je suis désolé, il n’y a pas d’injustice dans l’affaire.
Même s’il y en avait une, Il n y a que la justice pour ressource des problèmes d’injustices et non les internautes sauf si la justice populaire se substitue à l’ordre judiciaire.
Maintenant, je vous invite à bien vous installer et à lire cette histoire vraie qui se décline en deux volets. A la fin, je vous donnerai la similitude et vous comprendrez beaucoup de choses qui vous rendront plus fort et averti.
CANADA
Dans les années 1980 en pleine guerre froide, le Canada veut remplacer sa flotte sous-marine datant des années 1960 pour cela, il souhaite acquérir des nouveaux sous-marin nucléaires (lisez bien ce mot nucléaire.).
À cette époque, il n y a que deux puissances qui dominent ce marché les USA te l’Union Soviétique.
Après cet appel d’offres, deux pays seront sollicités : la Grande-Bretagne qui présentera son sous-marin type Trafalgar et la France qui présentera elle aussi le sous-marin type Améthyste.
Sur le marché de la compétition, les Anglais partiront avec une bonne longueur d’avance : la plupart des sous-mariniers canadiens avaient passé plusieurs années à bord des sous-marins de la marine britannique qui les formait.
Pour être présent dans la compétition, les Français passent à la vitesse supérieure, novembre 1987, le directeur des constructions navales française, Henri Cazaban, va envoyer un certain Louis Le Pivain au Canada pour négocier la vente de ses Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA) français à la marine canadienne et lorsqu’il y va, il a pour seule consigne : « Faites au mieux !»
Une fois sur place la première chose qu’il va s’atteler à faire c’est de créer la société SNA Canada.
Compte tenu de l’importance du projet, les autorités canadiennes mettront les moyens et des centaine de personne disponibles pour lancer le « Canadian Submarine Acquisition Program » (CASAP).
Ensuite il y aura de multiples visites organisées en France avec de fortes délégations canadiennes, pour la formation quant à l’usage des sous-marins français.
Le contrat portant sur l’acquisition de douze sous-marins nucléaires d’attaque dont six seront construits dans le pays vendeur, et six construits au Canada.
Dans son carnet de commande la marine Canadienne avec une spécification qui stipule que le SNA devra être capable de faire surface en perçant un mètre d’épaisseur de glace arctique. Les ingénieurs Français développeront un dispositif ingénieux de mât perceur de banquise dans le massif du sous-marin.
Ensuite des expérimentations à échelle réduite auront lieu dans un laboratoire de glaciologie de Saint Jean de Terre-Neuve.
À la demande de la marine canadienne en août 1988 le sous-marin Francais embarquera un brise-glace et ira faire des essaies dans les eaux canadiennes.
Apres de nombreux essaies fructueux, finalement en avril 1989, la préférence des autorités canadiennes porte leur choix de principe sur les SNA français.
Sans doute vous vous direz bingo ! Ils ont le marché sauf que ce n’est pas fini.
Un mois après soit en mai 1989 les responsables français sont invités à Ottawa au Canada pour signer l’accord intergouvernemental lançant le programme.
COUP DE TONNERRE
Pendant que le ministre de la Défense canadienne et le représentant français s’apprêtent à dîner ensemble afin de sceller la signature du contrat chacun est appelé par son chef de cabinet respectif pour être informés que le ministre des Finances a fait une présentation flash à la télévision au début des informations de 20h pour annoncer l’annulation du Programme d’acquisition de sous-marins nucléaires d’attaque par les autorités canadiennes.
VOUS VOUS DEMANDEREZ CE QUI A BIEN PU SE PASSER ?
Les Anglais ayant appris que les Canadiens allaient annoncer le choix du sous-marin Français, de préférence au leur. Ces derniers au lieu de s’accepter vaincu chercheront par tous les moyens à faire échouer le projet, c’est ainsi qu’ils auront l’idée originale de faire recours aux USA et ces derniers mettront la pression sur le Premier ministre Canadien de l’époque, Martin Brian Mulroney ce dernier et le ministre des Finances décideront dans le plus grand secret d’annuler le contrat sans informer le ministre de la Défense (non mais franchement quelle humiliation après on nous parlera de démocratie).
Si c’était en Afrique tous les medias devaient en parler principalement les medias Africains comme dans le cas de restaurant Loïc, tout le monde en parle certains vont jusqu’à traiter la bailleresse de tous les noms.
Comme il est dit plus haut à cette époque, il n’y avait que deux puissances dans le domaine des sous-marins. Donc c’était de bonne guerre, car les Américains n’avaient aucune envie qu’un troisième intervenant vienne perturber le jeu dans la guerre sous-marine qu’ils livraient aux Soviétiques sous la calotte glaciaire autour du pôle Nord.
.Ceci n’est que la première gifle des Anglais aux Français dans le domaine des sous-marins.
Finalement, en 1998, les autorités canadiennes finiront par laisser tomber l’achat des sous-marins nucléaires neufs à la France pour finalement louer et enfin acheter quatre sous-marins d’occasions de classe Upholder à propulsion diesel électrique aux Anglais, une conclusion bien éloignée du projet initial !
On est en droit de se demander si ces gens utilisent normalement leurs cerveaux ?
APRÈS LES ACHATS DES SOUS-MARINS
Après la mascarade et l’achat des vieux sous-marins d’occasion un seul sur les quatre était en service, les autres passaient plus de temps à quai ou en essais qu’en patrouille.
Un rapport public de la Marine royale canadienne, dira qu’entre 2003 date de leur entrée en service, et fin avril 2013, ils n’auront effectué au total que 1 131 jours de mer, et Dont seulement 783 jours de patrouille, c’est-à-dire qu’en 10 ans ils ont été en patrouille seulement pendant 2 ans et 14 jours.
Le même rapport dira que le Victoria (nom du 1er sous-marin) avait été déclaré opérationnelle en 2012, mais il était depuis 2005 à quai. Le Chicoutimi (nom du 2e sous-marin) était lui aussi toujours en travaux après l’incendie survenu à bord en 2004 alors qu’il traversait l’Atlantique pour rejoindre le Canada. Il devait reprendre du service fin 2013. Le Corner Brook (nom du 3e sous-marin) était indisponible jusqu’en 2016 après avoir heurté le fond de l’océan en juin 2012. Quant au Windsor (nom du 4e sous-marin), qui avait subi un grand carénage à Halifax, sa remise en service sera repoussée à 2014 en raison de la panne de l’un de ses deux diésel-générateurs.
Malgré tous ces déboires, ils continueront à dépenser de l’argent dans l’entretient de ces vieux machins.
Lorsqu’on regarde avec lucidité et sans préjugé, on se rend très bien compte que nos gouvernants sont bien plus judicieux du bien de leur peuple que ces gens, si les 100e de cette affaire se passaient dans un pays africain ces mêmes gens devaient être les premiers à en faire tout un tapage médiatique et nous devrions leur servir de caisse de résonnance en étant les premiers à lapider nos dirigeants.
DEUXIEMES GIFLES DE LA FRANCE
Comme avec le Canada en 2015, Canberra (l’Australie) lance un appel d’offres pour renouveler sa flotte de sous-marins à propulsion diesel-électrique vieillissants le même genre que possède le Canada.
Sur ce marché, la France est cette fois-ci en compétition avec le Japon et l’Allemagne pour remporter selon eu le « contrat du siècle », car il s’élève à 56 milliards d’euros. C’est l’entreprise française qui était dans la compétion des sous-marin Canadien « Naval Group » (qui s’appellera DCNS jusqu’en 2017) décroche finalement la commande de 12 sous-marins. « L’offre française était basée sur le tout dernier sous-marin nucléaire, le Shortfin Barracuda ». « Avec une propulsion hybride diesel-électrique, à la demande du gouvernement australien ».
C’est pour la France le début d’un partenariat stratégique sur 50 ans avec un transfert de technologie permettant à l’Australie de se doter d’une filière navale souveraine.
Pendant que la France, se préparait pour exécuter son contrat, les divergences politiques en Australie feront en sorte que le projet soit attaqué sur plusieurs fronts. Il sera par exemple attaqué sur le volet politique par l’ancien officier de la marine et sénateur indépendant Patrick Rex et sur le volet civil et industriel par Gary Johnston, grand industriel australien. De 2016 à 2021, le programme sera attaqué sans relâche sur les coûts, les délais, la technologie et le développement de la filière locale australienne. Ces attaques reposeront souvent sur des informations déformées ou fausses selon le camp auquel où l’on se retrouve.
Alors que le programme avance tant bien que mal, nous assisterons à un élément tout nouveau qui surviendra, un élément auquel beaucoup ne s’y attendait pas qui est la montée en puissance de la Chine dans la zone indopacifique cette montée va faire naître de nouvelles tensions entre la Chine et l’Australie. Et chaque jour le monde assistera nerveusement à une possibilité d’affrontement militaire entre les deux pays.
Pendant ce temps et dans un secret absolu, une alliance tripartite entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni se mettra en place pour renforcer la position dominante des États-Unis face à la Chine et apporter à l’Australie un niveau de sécurité supplémentaire. Après, on nous vantera les exploits des services de renseignements français, ou étaient-ils pour ne pas savoir qu’il y avait des réunions secrètes pour débouter la France du contrat ?
La sortie du Royaume-Uni, de l’Union européenne, précipitera les choses, car il aura ici l’opportunité de rejoindre une nouvelle alliance anglo-saxonne.
La bombe tombe finalement le 15 septembre 2021, à l’annonce de l’alliance AUKUS (Australia, United Kingdom, United States) ce qui officialisait ipso facto la fin du programme français, remplacé par un programme de sous-marins États-Unis / Royaume-Uni à propulsion nucléaire. Le plus ridicule dans cette affaire, c’est que les autorités australiennes n’ont même pas jugé utile de prévenir à l’avance les dirigeants français de la mort subite du contrat ces derniers ont eux également suivi l’affaire en direct à la télévision comme tout citoyen lambda.
Preuve qu’il n’y a aucun respect envers la France lorsqu’elle deal avec les nations de son calibre. Si c’était en Afrique, ils (les Français) devaient dire comment ils appelleront le président de la République pour lui demander des comptes.
LES FRANÇAIS N’AVAIENT RIEN VU VENIR.
Le même scénario du Canada se reproduit pourtant à peine deux semaines avant l’annonce de l’alliance AUKUS se tenait une rencontre bilatérale entre les ministre de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays, à l’issue de laquelle une coopération militaire renforcée entre la France et l’Australie a été annoncée.
On se demande comment malgré les nuages qui s’accumulaient depuis longtemps sur leur fameux «contrat du siècle» ils ne pouvaient pas prendre les précautions afin de sécuriser le dit contrat sauf s’ils étaient aveugles ou ils savaient que l’opération était impossible et faisaient la politique de l’autruche ?
Avant l’annonce de l’alliance déjà en 2017, certains responsables australiens reprochaient en privé à la France de ne pas s’investir suffisamment dans un partenariat qu’elle jugeait pourtant stratégique. Ces responsables disaient également «On a l’impression que pour Paris ce n’est pas aussi important que pour nous»,
Ici, on fera un rapide rapprochement entre l’affaire Loïc Food et la mentalité française « on prend tout à la légère. »
RISPOTE DE LA FRANCE
Vous pouvez bien imaginer que la France ne pouvait pas se laisser faire ? C’est quand même la grande France éternelle, qui vient en Afrique en donneuse de leçon.
C’est alors que la France n’a pas tardé. Elle à riposter énergiquement, comme on pouvait s’y attendre face à une telle gifle en plein visage sous le soleil de midi.
Cette riposte sera administrée immédiatement le lendemain soit le 16 septembre 2021 par Jean-Yves Le Drian le ministre des affaires étrangères.
Sa riposte commencera ainsi (svp ne riez pas) « C’est un coup dans le dos », il va continuer en disant ceci « La France vient d’apprendre que le contrat qu’elle a passé avec l’Australie en 2016 pour la commande de 12 sous-marins, est rompu dans le cadre d’un nouveau pacte baptisé Aukus, réunissant Canberra, Washington et Londres. La perte de ce marché estimé à 56 milliards d’euros fait l’effet d’une bombe. Le gouvernement français et l’industriel Naval Group spécialisé dans la défense maritime dénoncent une trahison ».
On est tenté de demander, c’est tout ? Donc voilà comme ça la riposte ? Quand un pays africain décide de changer de partenaire économique, ils viennent nous faire des menaces sur place ou subitement, le terrorisme surgit dans le pays, on ne sait d’où. Mais face à une puissance de son calibre elle riposte par des communiqués à la télévision.
ICI LE NÉGOCIANT PARLE
Mon monde est tellement fait des coups bas des trahisons des traîtrises au point où je peux me permettre de donner des astuces et quelques secrets.
Après la lecture de texte plus haut, vous pouvez très bien voir une similitude entre le cas de LOIC Food et ces différents contrats.
Que Loic et tous ceux qui liront cet article sachent que dans le monde économique il n’ya pas d’ami même nos partenaires d’aujourd’hui ne sont que des concurrents n’ont déclaré qui attendent la moindre occasion pour se transformer en concurrent direct ou indirect (certains sont déjà des indirects car ils font des choses sur votre dos). Quand on a compris cela, on fixe des règles solides et on cherche par tous les moyens à tirer son épingle du jeu.
Ce texte était pour démontrer aux uns et aux autres qu’a tous les niveaux des affaires il ya de la trahison, il y a des coups bas, ton meilleur allié d’hier peut se transformer à tout moment en redoutable ennemi donc il faut toujours être sur le qui-vive, car on ne sait pas d’où sortira le coup fatal.
Tant que tu n’as pas verrouillé un contrat et dans ton cas en payant un loyer sur au moins sur 10 ans avec des clauses de non-remboursement ou des clauses de non-concurrences, avec des indemnités de rupture abusives ne t’estime pas gagnant même jusque-là si on veut t’atteindre, on peut le faire.
SECRET DE NÉGOCIANT
Je partage ici un secret qu’on utilise dans le négoce des matières premières pour bloquer le prix d’une marchandise lorsque pour une raison quelconque un fournisseur veut l’augmenter même si dans le contrat, il est bien stipulé que le prix subira une majoration dans le temps.
C’est une technique très simple, tout le monde peut l’utiliser.
Lorsque vous ne voulez pas que le prix change, ne laissez pas l’autre partie aller vers un huissier ou au tribunal quand ça arrive là-bas, c’est déjà trop tard (même là-bas, nous avons des astuces). Dans notre cas, il suffit de saisir un juge par requête et demander un blocage de l’augmentation du prix du loyer ou de sa la marchandise.
Il suffit de démontrer qu’une augmentation du prix risque de te pousser à la faillite, et une faillite aura des conséquences directes sur des emplois, en plus des emplois les caisses de l’Etat ne recevront plus les cotisations que tu fais aux impôts et à la sécurité sociale les factures de l’électricité, et d’eaux bref tout ce qui tourne autour de toi prendra un coup.
Point important cette requête est déposée au tribunal commercial.
Cette simple procédure peut prendre 1, 2 voir 3 ans en attendant la fin de la procédure tu paies ton baille au prix inscrit dans le contrat.
Dans le cas du négoce, le fournisseur doit continuer la livraison du produit. Car, s’il arrêt, il tombe dans le coup d’une rupture abusive du contrat. Là, les choses s’emballeront dans le mauvais sens.
Cette technique est utilisée par les négociants envers les Etats. Je ne pourrais pas tout dire ici, car c’est un secret.
Aussi, il faut savoir qu’on ne fait pas les affaires dans un pays sans être copain avec les autorités de ce pays ou de sa ville. Certains y verront de la corru..ption sachez qu’ici, c’est un négociant qui parle et on parle sans états d’âme.
Je sais en quoi c’est important, car il ne faut jamais perdre à l’esprit que dans toutes les situations les autorités ont reçu le pouvoir d’administrer la cité et elle a le pouvoir de décision sur votre business. Pour cela, il faut savoir s’entourer.
Un autre point très important, il faut savoir s’entourer des spécialistes, car on ne saurait être expert en tout.
Un message de fin à ceux qui pensent que le Cameroun tue ses entrepreneurs
N’oubliez pas qu’il y a quelques années, le Cameroun était le deuxième pays le plus entreprenant au monde.
Depuis des décennies, le Cameroun est le premier pays francophone le plus entreprenant au monde.
C’est dire que pour réussir dans un environnement tel que le nôtre, il faut être dur à cuire. C’est par ailleurs pourquoi lorsqu’on regarde autour de nous ou sur la toile les Camerounais dominent dans plusieurs domaines que ce soit en matière de contenu de qualité, de comédie, de folie, de buzz ou de bad buzz il faut être un vrai coriace pour affronter le marché camerounais.
C’est essentiellement pour cette raison que l’entrepreneuriat camerounais s’exporte très facilement ailleurs et réussit à s’installer sous d’autres cieux. En retour, il est très difficile pour les autres de pénétrer le marché camerounais.
Nous avons tout récemment Jumia, YUP, et bien d’autres entreprises qui ont jeté l’éponge sur le marché camerounais eux aussi, c’était à cause de la méchanceté des bailleurs qu’ils ont abandonnés ?
C’est pourquoi j’invite tout entrepreneurs Africain qui veut véritablement réussir à venir commencer son aventure au Cameroun ou de séjourner au Cameroun, encore mieux avoir un mentor camerounais qui lui permettra de comprendre et d’adopter le mindset du Camerounais ainsi, il pourra s’en sortir partout au monde sans le moindre problème.
Respectez ceux qui font des choses au Cameroun.
Je fini le texte en disant beaucoup de courage à Loïc.
Pourquoi le choix du titre ? Au début le titre sélectionné était : AFFAIRE « LOIC FOOD » QUAND LE MANQUE DE CONNAISSANCE EN INTELLIGENCE ECONOMIQUE POUSSE A LA RUINE.
J’ai fini par adopter le second dans le but de choquer tous ceux qui liront le titre afin d’inciter les uns et les autres à lire l’article et tirer profit de l’enseignement.
Si vous vous souhaitez être négociant des matières premières et être capable de tutoyer les autres puissances sur nos marchés alors voir le lien sur lequel vous devriez
cliquer sans tarder ici https://bit.ly/3a4Cjou
TCHAKOUTE Ernest
Douala le 05/08/2022 – 03h45