Texte : 1117mots – Temps de lecture : 6mn – Auteur : TCHAKOUTE Ernest – Douala – le 09/10/2024 – 11H24 – type de texte : #geopolitique #guerre_entre_les_peuples
Dans le cadre du lancement de son nouveau passeport, le Burkina Faso a marqué un tournant significatif dans sa politique extérieure avec l’introduction d’un nouveau passeport biométrique qui omet le logo et la mention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cette démarche marque une rupture significative avec les instances de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Elle permet de comprendre que le pays est en pleine révision de ses relations régionales.
Le lancement de ce nouveau passeport biométrique marque une rupture significative.
Ce que beaucoup ne disent pas, c’est que ce passeport a été développé avec la collaboration de la société chinoise Emptech. Il se veut à la pointe de la technologie. Doté d’une puce électronique sophistiquée, il permet un stockage et une gestion avancés des données biométriques qui respecte les normes édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ce qui place le Burkina Faso en avance sur la majorité des pays en matière de sécurité biométrique.
Selon Parfait Louré, directeur général de l’Office national d’identification (ONI), ce document positionne le Burkina Faso comme un leader en Afrique de l’Ouest en matière d’innovation technologique. Cette avancée technologique vise, selon les autorités du pays, non seulement à renforcer la sécurité des citoyens, mais aussi à faciliter les procédures administratives.
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a affirmé que ce passeport apportera des améliorations notables dans les démarches administratives. Il permettra un pré-enrôlement en ligne, une flexibilité d’enrôlement en mode connecté ou déconnecté, et une transmission instantanée des données aux ambassades. Ces améliorations visent à simplifier la gestion des documents d’identité et à accélérer le processus d’obtention du passeport.
L’une des choses marquantes reste le prix. Malgré les changements, le coût du nouveau passeport reste fixé à 50 000 FCFA, identique à celui de l’ancien, ce qui assure une transition fluide pour les citoyens burkinabè. L’ancien passeport restera valide jusqu’à son expiration, garantissant ainsi une continuité dans les voyages et les démarches administratives en cours.
On dirait que le retrait du logo de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du passeport fait plus mal aux autorités de ce pays qu’aux ressortissants du Burkina Faso.
On peut le dire grâce aux menaces que profèrent les dirigeants de la CEDEAO. En juillet dernier, depuis Accra, le président de la Commission de la CEDEAO avait sous un ton menaçant évoqué les contraintes auxquelles seraient confrontés les voyageurs des membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : « Les citoyens de ces pays pourraient ne plus être en mesure de résider ou de créer librement des entreprises dans le cadre des facilités mises en place par la CEDEAO ». Omar Alieu Touray avait ajouté que le retrait des pays sahéliens affecterait « les conditions de voyage et d’immigration des citoyens de ces trois pays, car ils auront désormais à mener des démarches en vue de l’obtention d’un visa avant de voyager dans la sous-région ».
Un esprit éclairé devrait se poser la question de savoir si les citoyens de l’AES devraient faire des démarches pour l’obtention des visas. La réciprocité ferait que les ressortissants de la CEDEAO fassent la même procédure, cette option est volontairement omise par les autorités de la CEDEAO, ceci dans le but d’alarmer les citoyens de l’EAS qu’ils auront tous les problèmes du monde. Pourtant, il est évident que la situation sera d’une réciprocité remarquable.
Et sur le plan international, l’impact sur les citoyens burkinabés est également significatif. Car la transition vers un nouveau passeport biométrique plus sécurisé pourrait faciliter leur mobilité à l’international, tout en offrant un niveau de protection accru contre la fraude documentaire, Hélas, les autorités de la CEDEAO ne soulignent pas ce point plus important.
Pour certains, c’est la désagrégation de l’intégration des peuples de cette partie du continent africain. Pour d’autres, cette intégration est compromise significativement et les moyens de la faire avancer n’apparaissent plus clairement. Pour d’autres encore, «le nouveau passeport burkinabé » précipite la totalité de l’espace ouest-africain dans le désarroi, et risque même d’enclencher un engrenage irrésistible dans un espace-temps où vont se lier et se délier plusieurs égoïsmes.
Portant il n’en est rien l’absence du logo de la CEDEAO sur le passeport du Burkina Faso, m’empêchera pas les ressortissants du Burkina Faso à se mouvoir dans l’espace CEDEAO, car il faut noter que les pays de L’AES bien qu’ils ne soient plus membres de la CEDEAO il n’en demeure pas moins qu’ils restent les membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui regroupe actuellement 8 pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
À sa création, les objectifs principaux de L’UEMOA étaient :
• Renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des États membres.
• Assurer la convergence des performances et des politiques économiques.
• Créer un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux.
C’est-à-dire que les ressortissants des États membres peuvent circuler librement dans la zone UEMOA, avec un droit d’entrée, d’établissement et de résidence.
Et lorsqu’on sait qu’en Afrique de l’Ouest les ressortissants des pays de l’AES sont plus présents dans les pays de l’EUMOA du fait de la proximité linguistique et culturelle, il n’y a véritablement rien à craindre.
Un Malien préférerait aller en Côte d’Ivoire qu’au Ghana, au Nigeria ou au Liberia du fait de la facilité à communiquer soit en bambara (djoula) ou en français.
La mesure du Burkina Faso démontre clairement que les 3 pays de l’AES sont beaucoup plus pragmatiques et en avance que les autres pays membres de la CEDEAO, c’est aussi ça l’homme militaire.
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