—— Ce texte s’adresse essentiellement à nos négociants si vous n’êtes pas dans notre réseau privé dites merci en commentaire —–

Le manque de maillage m’a fait être malade pendant deux jours ceci démontre le niveau de détermination. Quand je veux quelque chose, si je ne l’obtiens pas, je tombe carrément malade. Le niveau de motivation est si puissant qu’il y a très rarement la différence entre ce que je peux et ce que je dois avoir.

Nous devons développer cette attitude de « quand je veux, je dois ». Pour ceux qui me suivent comprendront pourquoi je parle toujours comment nous devons reprendre notre part d’économie certains des nôtres n’ont pas le courage de sortir de leur zone de confort pour aller ailleurs sous d’autres cieux (et quand ils y vont, c’est dans le but d’être des subalternes).

Ils préfèrent rester dans leur petite situation et demeurer des champions locaux. Pourtant moi, je dis, « nous allons à Dubaï» (qui en principe est le terrain adverse) discuter le match retour ce que beaucoup des nôtres n’ont pas le courage de faire, nous allons sur le terrain de ceux d’en face en prédateur. Fini le temps des observations ou on acceptait qu’ils viennent chez-nous tous piller. Pendant que nous restions dans des faux débats avec pour seul but de démontrer aux yeux des autres victimes que nous comprenons plus pourquoi ils nous pillent.

Cette fois-ci, nous allons à la conquête, aucune guerre ne se gagne en restant dans son camp sauf si vous pensez en toute naïveté que nous ne sommes pas en guerre.

Il y a des mois de cela, nous avons perdu une grosse somme dans un marché de Gasoil que nous traitions. Un marché qui au départ, nous devrions avoir plus de xxx millions CFA, mais pour faute de maillage entre les équipes nous nous sommes sortie avec moins des 1/5 de la somme de départ. J’en ai tiré des leçons et cette situation m’a poussé à mettre ou du moins à renforcer le maillage entre nos équipes de négociants à travers le monde.

———TCHAKOUTE Ernest (Coach Ben), négociant en matières premières depuis plus de 16 ans et formateur dans le domaine du négoce prenons rdv au Seychelles du 22 au 27 Février dans notre programme de TOURISME ENTREPRENEURIAL DES SEYCHELLES ACTE 2 — voir ici https://www.startupane.com/formations/negoce-international-et-tourisme-entrepreneurial-des-seychelles-2/ ——-

BON A SAVOIR

Pour ceux qui seront tenté de savoir de quoi il est question : il s’agit d’action de former un réseau, d’un ensemble d’objets ou de personnes en liaison dans un espace donné de disposer d’une grille, qui enserre, en créant une forme de filet de pêche qui recouvre tout.

HISTORIQUE

Au siècle dernier, les principes d’unité de lieu, de temps et d’action propres à la tragédie grecque servaient encore de cadre de référence à des entreprises de profil sédentaire, évoluant localement dans des circuits courts pour répondre à une demande locale, sous l’égide d’une unité de commandement. Aujourd’hui, la vie des affaires obéit à des règles multiples et parfois contradictoires, dont les contours sont flous et incertains.

L’UNITÉ DE LIEU

En premier lieu, la globalisation des marchés remet en question L’UNITÉ DE LIEU, et incite les entreprises à se comporter comme des « citoyens du monde », en cherchant à acquérir une dimension mondiale par des coopérations avec des intermédiaires et partenaires locaux. L’externalisation et la délocalisation des activités sont au cœur de cette forme de nomadisme propre au XXIe  siècle, qui tire part des avantages comparatifs par pays : le choix de l’implantation ou du type de partenariat découle des avantages économiques procurés par le territoire comme le taux d’imposition, la croissance de la demande locale, la couverture des infrastructures de transports, la stabilité géopolitique, etc. Face à cette ouverture des marchés, principalement en direction des anciens pays du bloc communiste (Brésil, Russie, Inde, Chine), le territoire national n’est plus un refuge pour compenser les faiblesses compétitives des firmes trop sédentaires au niveau local.

L’UNITE DE TEMPS

En deuxième lieu, L’UNITÉ DE TEMPS n’est plus respectée en raison des procédés de communication à distance procurés par Internet, le Web 2.0 et maintenant 3.0 et tous les outils nomades permettant de s’affranchir des barrières horaires, dans la coordination d’activités disséminées entre différents territoires. Les flux d’informations sont alors placés au cœur des préoccupations des dirigeants d’entreprises, en charge de l’acquisition des savoirs et du partage des connaissances dans des organisations apprenantes. Placée au carrefour des « autoroutes de communication », l’entreprise n’est plus seulement un nœud de contrat, elle devient un nœud de connaissance qui apprend, mémorise et restitue des informations avec son environnement. À ce titre, l’intelligence économique devient fondamentale dans la stratégie des entreprises.

L’UNITÉ D’ACTION

En troisième lieu, L’UNITÉ D’ACTION n’a plus de raison d’être comme au XXe siècle, car l’enjeu stratégique consiste aujourd’hui à partager des tâches entre plusieurs professionnels indépendantes, qui ne sont pas soumises à la même hiérarchie. En conséquence, cette distribution du pouvoir de décision introduit de nouveaux problèmes de gouvernance dans une organisation aux frontières étendues, où les étapes de création de valeur sont confiées à divers intervenants autonomes. Pour réduire les risques d’incertitude dans le rapprochement des firmes émerge une forme d’organisation au sein de laquelle les principes de confiance et de réciprocité vont prévaloir : LE RÉSEAU.

Sous l’angle de la théorie des organisations, un réseau est une structure collaborative, dont les conventions d’échanges ne sont tributaires ni du marché ni de la hiérarchie. L’organisation en réseau est constituée de plusieurs partenaires autonomes sur le plan financier, juridique, et/ou managérial, mais mutuellement dépendants pour atteindre des objectifs communs. Sur le plan managérial, le réseau est une réponse apportée à la complexité grandissante des relations d’affaires : dans le cas de notre affaire la rétention d’information ou la non divulgation de la bonne information a été très préjudiciable, car elle (l’information)  forme le socle du pouvoir dans toutes les entreprises qui veulent se développer, il convient aujourd’hui pour tous nos négociants et non négociants de mutualiser leurs actions, d’échanger des informations, de valoriser des ressources, de croiser leurs expériences, de combiner leurs compétences.

Dans cette mesure, une information n’acquiert de la valeur qu’à partir du moment où elle est partagée et reprise par d’autres acteurs du réseau.

Dans un monde globalisé comme le nôtre le pouvoir ne dépend plus de la capacité de l’acteur à superviser des tâches et à contrôler les informations en un point unique de l’organisation, mais dans sa capacité de rendre l’organisation plus souple afin de conduire des projets transversaux, entre plusieurs acteurs du même réseau.

Remontons le temps, les premiers exemples de maillage entre artisans remontent au Moyen Âge. À cette époque, les échanges marchands étaient animés par des entrepreneurs à la tête d’un ensemble disséminé de fabriques d’artisans. La chaîne de ces ateliers formait une communauté productive, dont l’avantage compétitif reposait sur la confiance et la notoriété de ses membres. Dans un univers marchand fondé sur le troc, ou sur l’absence de stabilité monétaire, la valeur des biens est surtout révélée par les relations de confiance entre marchands. Dans ces conditions, pendant plusieurs siècles, le réseau restera le modèle dominant pour réguler les transactions commerciales, avant l’avènement de l’économie de marché à partir de la révolution industrielle au XIXe  siècle.

Aujourd’hui, le concept de réseau est transposé sur différents registres  : dans l’ingénierie (mines, transport, énergie, télécommunication), en mathématique (la théorie des graphes), en biologie (le réseau de neurones, les branches d’un arbre, le système nerveux, le réseau sanguin), en chimie organique (un réseau cristallin : la disposition régulière des atomes au sein du cristal), en sociologie (le sociogramme, la sociométrie), en gestion (un réseau de distribution, un réseau d’innovation collaborative), en histoire politique (un réseau de résistants), en géographie (un réseau hydrographique, un réseau territorial, un réseau urbain).

D’après le recensement, le réseau recouvre différents phénomènes. Cette notion évoque la construction matérielle d’un maillage à partir de tissus cellulaires, de routes, de cours d’eau, d’atomes. Elle met aussi l’accent sur une construction immatérielle d’un maillage, à partir des relations sociales, pour mettre en œuvre simultanément, en plusieurs endroits, des collaborations. À ce sujet, les sociologues comme Bourqui (1990) mettent l’accent sur le principe d’intermédiation dans l’étude des phénomènes sociaux. Ils ne parlent de réseau entre acteurs qu’à partir du moment où il existe de véritables relais de communication et d’échange entre eux.

———TCHAKOUTE Ernest (Coach Ben), négociant en matières premières depuis plus de 16 ans et formateur dans le domaine du négoce prenons rdv au Seychelles du 22 au 27 Février dans notre programme de TOURISME ENTREPRENEURIAL DES SEYCHELLES ACTE 2 — voir ici https://www.startupane.com/formations/negoce-international-et-tourisme-entrepreneurial-des-seychelles-2/ ——-

Par exemple, si l’on considère trois acteurs A, B et C, le seul fait que deux relations d’échange, A- B et B- C, se partagent le même acteur B n’est pas suffisant pour dire que les deux relations forment le réseau A, B, C. Ainsi, deux relations d’échanges A- B et B- C seront dites « connectées » à B pour former le réseau A- B- C si et seulement si l’échange entre A et B affecte d’une certaine façon l’échange entre B et C, et inversement.

Cette situation est vérifiable dans le cas de notre groupe privé de négociant sur telegram on dira dans ce cas que le groupe telegram est le connecteurs et non le réseau c’est pourquoi dans toutes mes démarches je cherche toujours à faire tous nos négociants se retrouver dans le groupe afin de créer des liens car avoir un point de rencontre renforce les liens, on prendra le cas des deux internautes qui échangent régulièrement sur un réseau social le jour où ces deux personnes se croisent de façon physique il y a toujours cette joie ou cet étonnement, dans ce cas on dira que le réseau social a créé une maillage entre les deux personnes.

Dans cet exemple, l’intermédiation de telegram n’est pas neutre contrairement à l’univers technique des « réseaux sociaux » du Web 2.0 sur Internet, où le jeu consiste à étendre le carnet d’adresses virtuel, sans se soucier de la proximité cognitive ou affective ici nous formons un réseau restreint et les participants donnent plus de valeur à chaque membre du maillage.

C’est la raison pour laquelle, il ne suffit pas d’utiliser des plateformes communautaires comme Facebook, LinkedIn, Twitter, pour relier de façon solidaire des personnes.

Lorsqu’on observe très bien le comportement des gens sur certains réseaux sociaux, lorsque deux personnes entrent en contact, la première réaction est d’aller consulter le profil de l’autre afin de créer de façon rapide son profil psychologique et évaluer si oui ou non vous pouvez lui faire confiance. C’est dire que les outils de communication à distance sur Internet ne sont pas suffisants, en soi, pour générer de la confiance, et donner naissance à un maillage durable.

C’est à ce titre que nous insistons que tous ceux qui suivent notre formation sur le négoce même en ligne intègrent le groupe de négociants sur telegram car dans ce groupe personne ne cherche plus à cliquer sur le profil de l’un des membres pour savoir s’il doit lui faire confiance ou pas car étant donné qu’ils ont tous le même connecteur la confiance s’installe plus facilement.

En conséquence, pour éviter tout contresens sur la notion de réseau, on mettra l’accent sur les éléments de définition du #maillage. Qu’il soit d’origine sociale ou technique, le réseau sert à décrire un mode d’organisation basé sur des relations d’échange entre des entités autonomes, qui sont connectées entre elles malgré l’éloignement physique ou cognitif, pour valoriser leurs complémentarités. Le concept de réseau repose ainsi sur des principes immuables – c’est- à- dire l’autonomie, l’interdépendance, l’éloignement – qui affectent le comportement des membres et confèrent de la modularité à la structure :

L’AUTONOMIE : les membres d’un réseau conservent un degré d’indépendance. Ils ont la liberté d’ajuster leurs comportements, leurs décisions ; ils peuvent prendre des initiatives dans le réseau et en dehors du réseau. Cette marge de manœuvre, dont ils disposent, est plus ou moins importante si l’on se situe dans un réseau piloté ou non piloté. Cette propriété confère à la structure en réseau des vertus « plastiques ». Le réseau est une organisation modulaire, #flexible. Sa configuration s’adapte aux contraintes de l’environnement et à la politique des membres qui le composent. Autonomie, signifie que les entités du réseau se suffisent à elles- mêmes. Mais, il ne faut pas confondre autonomie et isolement.

LE BESOIN D’AUTONOMIE NE DOIT PAS S’EXERCER AU DÉTRIMENT DES RELATIONS DE COLLABORATION À LONG TERME AVEC LES AUTRES MEMBRES, SINON LE RÉSEAU PERD SA RAISON D’ÊTRE.

L’INTERDÉPENDANCE : dans un réseau, autonomie ne signifie donc pas cloisonnement. Le réseau est l’inverse d’une organisation en silo pour prendre une expression imagée. Les membres d’un réseau sont fédérés au sein du même maillage, même si ce maillage est constitué d’une mosaïque d’identités. Pour un membre, l’appartenance au réseau signifie qu’il adhère à des valeurs communes, et qu’il partage un lien solide avec les autres, soit de façon tacite, soit à travers une charte des bonnes pratiques, sur les droits et les devoirs. Dans tout réseau, il existe donc un dénominateur commun qui fédère les membres, permet de pérenniser les relations, et confère à la structure une stabilité. Les membres ne sont jamais isolés. Ils ont intérêt à nouer des relations avec les autres pour valoriser de façon complémentaire leurs compétences ou ressources avec celles des autres.

Par exemple, sur le plan économique, il existe trois sources d’interdépendances procurant collectivement de la richesse : – le réseau structure des transactions marchandes, techniques ou financières, au sein d’une chaîne de valeur traditionnelle, où chaque membre forme un maillon complémentaire avec les autres membres pour concevoir, produire, distribuer collectivement un bien ou un service ; – le réseau structure des échanges de connaissance entre membres, facilitant l’innovation collective, le partage et le transfert de compétences, la veille collective d’informations, l’apprentissage de connaissances au sein d’une chaîne de valeur cognitive ;

  • L’ÉLOIGNEMENT : les membres d’un réseau ne sont pas toujours positionnés sur le même territoire, et ils ne s’activent pas toujours au même moment. Ils peuvent être séparés par des distances matérielles (espace, géographie, territoire, relief) et des distances immatérielles (temps, identité, histoire). Ce décalage confère au réseau la possibilité d’opérer des échanges, des communications et des transactions à distance, lorsqu’il est nécessaire de mener une action collective en différents points, simultanément ou séquentiellement.

 LE RÉSEAU : UN ESPACE DE SOLIDARITÉ

Dans un réseau, les membres vont valoriser leurs compétences et leurs ressources de façon complémentaire avec d’autres membres formant ainsi des ramifications, dont les règles d’interaction émergente par ajustement mutuel. Ce processus de ramification repose sur la combinaison de deux facteurs : la fréquence des relations d’une part, et la récurrence de ces relations d’autre part. De cette manière, la répétition des échanges transforme une relation initialement fondée sur la méfiance, en une relation fondée sur la confiance. Les échanges perdurent ensuite, parce que des mécanismes de socialisation prennent le relais afin d’encastrer la connivence des membres dans des représentations partagées, dans des rites de socialisation comme le parrainage et dans l’harmonisation de comportements collaboratifs visant la solidarité

Le principe du maillage sera pousse lors de notre tourisme entrepreneurial qui aura lieu aux Seychelles du 22 au 27 fevrier juillet

———TCHAKOUTE Ernest (Coach Ben), négociant en matières premières depuis plus de 16 ans et formateur dans le domaine du négoce prenons rdv au Seychelles du 22 au 27 Février dans notre programme de TOURISME ENTREPRENEURIAL DES SEYCHELLES ACTE 2 — voir ici https://www.startupane.com/formations/negoce-international-et-tourisme-entrepreneurial-des-seychelles-2/ ——-

 

Ernest TCHAKOUTE (Coach Ben)

Douala le 19/04/2021 – 09h23

Reposte le 21/12/2022 à 06h30