Autrefois, présenté comme un pays africain pionnier en matière de réussite économique – Cité partout comme modèle de démocratie, exemple de réussite économique aujourd’hui il est confronté à une crise financière sans précédent.

-Pour mieux comprendre le contexte je partage avec vous un texte de la BBC illustrant parfaitement la situation –

< La semaine dernière (on parle du 06 octobre 2023), des centaines de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale Accra, appelant le gouverneur de la Banque du Ghana et ses deux adjoints à démissionner suite à la perte d’environ 60 milliards de cédis ghanéens (5,2 milliards de dollars ; 4,3 milliards de livres sterling soit 3640 000 000 000 FCFA) lors de l’exercice 2022.

La manifestation, baptisée #OccupyBoG, était dirigée par le parti d’opposition Congrès national démocratique (NDC). Les manifestants, vêtus de chemises rouges, de foulards et de bérets, ont scandé des chansons et brandi des banderoles, certaines indiquant « Arrêtez le pillage, nous souffrons ».

L’opposition affirme que la banque a imprimé illégalement de la monnaie pour prêter au gouvernement, ce qui a entraîné une dépréciation de la monnaie et une inflation paralysante.

Il a également critiqué la banque pour avoir dépensé plus de 762 000 dollars en voyages nationaux et étrangers, soit une augmentation de 87 % par rapport à l’année précédente, et 250 millions de dollars pour un nouvel immeuble de bureaux.

Le NDC a accusé le gouverneur de la banque centrale, le Dr Ernest Addison, d’imprudence et de mauvaise gestion. Et même si la banque a été accusée de mauvaise gestion par le passé, une perte d’une telle ampleur est sans précédent.

“Nous n’avons jamais vu quelque chose de pareil dans notre histoire. Si la Banque du Ghana veut se remettre de cette perte… cela lui prendra plus de 45 ans”, déclare le professeur économiste Godfred Bokpin, de l’Université du Ghana.

La banque nie les accusations de mauvaise gestion et affirme que les pertes sont dues à la fluctuation du taux de change et au non-paiement des prêts par les institutions publiques.

Il affirme également que la décision du gouvernement de lui emprunter 700 millions de dollars et de ne pas les rembourser intégralement a contribué à la crise.

Les gouverneurs de la banque ont également été accusés d’attiser par leurs actions une inflation galopante et des difficultés économiques. “L’époque où ils imprimaient des milliards pour le gouvernement, ne savaient-ils pas que cela aurait des répercussions ?” demande l’avocat Martin Kepbu.>

Pourquoi est-ce arrivé t-il ?

Le Ghana traverse actuellement sa pire crise économique depuis une génération. L’année dernière, le taux d’inflation a atteint un niveau record de 54 % – et se situe toujours à plus de 40 %. Plusieurs agences de notation de crédit ont dégradé la note du pays, l’empêchant d’emprunter de l’argent à l’international.

En septembre 2022, la dette totale du Ghana avait atteint 55 milliards de dollars. Cela signifiait que le gouvernement avait besoin de plus de 70 % de ses revenus pour assurer le service de la dette, ce qu’il était incapable de faire. Elle a par la suite fait défaut sur une grande partie de ses remboursements de dette.

Le gouvernement a été contraint de solliciter l’aide du Fonds monétaire international (FMI). Pour obtenir un plan de sauvetage de 3 milliards de dollars plus tôt cette année, le gouvernement a dû accepter de remplir un certain nombre d’exigences.

Le plus important d’entre eux était de réduire les paiements des intérêts de la dette du pays à un niveau gérable d’ici 2028. Cela leur laisserait suffisamment de fonds pour faire fonctionner l’économie.

Pour y parvenir, le gouvernement du Ghana a commencé à restructurer sa dette en renégociant les conditions avec ses créanciers, en proposant des taux d’intérêt plus bas sur leurs prêts et des délais de remboursement plus longs pour alléger la pression sur les finances publiques.

Cependant, certains créanciers ont refusé de participer à ce programme d’échange de dettes.

Le 9 août, la Banque du Ghana a publié un communiqué affirmant que le gouvernement lui avait fait savoir qu’il ne disposait pas de suffisamment d’argent pour répondre aux exigences du FMI et qu’il ne rembourserait donc pas la moitié des 700 millions $ empruntés à la banque.

Au lieu de cela, l’argent serait destiné à la restructuration de la dette. Elle a également déclaré qu’elle ne paierait aucun intérêt dû à la banque.

La banque est le prêteur en dernier ressort et les experts affirment que son statut a été abusé par le gouvernement, dirigé par le président Nana Akufo-Addo, et que les règles de la banque ont été enfreintes.

“La loi sur la Banque du Ghana stipule très clairement que l’impression de monnaie ou le financement du gouvernement sont limités à 5 % des recettes fiscales de l’année précédente, ce qui signifie qu’en principe, soutenir le gouvernement n’est pas un crime mais ne dépasse pas 5 %”, dit le professeur Bokpin.

Les responsables de la banque sont tenus par la loi de faire rapport au Parlement si le seuil de 5 % est dépassé. Le défaut de déclaration peut entraîner une amende ou une peine d’emprisonnement n’excédant pas deux ans.

Implications pour la banque

La perte de la banque centrale a des conséquences importantes.

Cela porte atteinte à l’autorité morale de la banque en matière de supervision des banques commerciales du Ghana. Cela nuit également à la confiance dans le système financier du pays.

Bien que d’autres banques centrales du monde entier aient été confrontées à des défis similaires suite à la crise sanitaire, la différence au Ghana réside dans le montant d’argent perdu par rapport à la taille de l’économie.

Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre enregistrera une perte nette d’environ 180 milliards de dollars au cours des dix prochaines années, qui sera financée par le gouvernement britannique. Mais la taille de l’économie britannique se chiffre en milliards de dollars.

C’est pourquoi on ne saurait comparer les pertes du Ghana avec celles d’autres pays. Car il faut le dire leur tentative de détourner le blâme et de pointer du doigt les pertes d’autres banques centrales n’a aucun sens dans la mesure où l’ampleur de leurs pertes dépasse de loin celles des autres banques.

Lorsqu’on regarde avec froideur on se rend compte qu’une grande partie du désordre est due à la position accommodante de la banque face à la politique budgétaire souple du gouvernement.

Autrement dit, en créant de la monnaie, la banque a permis au gouvernement de vivre au-dessus de ses moyens.

Impact humain

Un rapport de la Banque mondiale du mois dernier estime que 850 000 Ghanéens ont sombré dans la pauvreté en raison d’une inflation élevée.

Les revenus des Ghanéens ont été érodés, affectant leur pouvoir d’achat. Les prix de la nourriture, des carburants et des services publics restent élevés et de nombreux ménages ont du mal à joindre les deux bouts.

Et pour couronner le tout, la banque centrale est désormais sous la surveillance à la fois de la part du pays et du FMI.

Selon les termes du prêt du FMI, si le gouvernement exige davantage de plans de sauvetage, la banque n’aura d’autre choix que de refuser.

VOILA CE QUE DISAIT BBC

On est en droit de se demander ce qui arrive à nos dirigeants parfois.

Pendant que le pays est en crise, le président Addo décide de continuer dans un projet les plus insolites qui soit.

En 2016 après son élection Nana Akufo-Addo révèle pour la première fois les plans d’une cathédrale à Accra, et l’architecte sera nommé deux ans plus tard. Il déclarera qu’il veut offrir cette cathédrale en guise “de gratitude envers Dieu” et pendant des années la cathédrale sera comme aux oubliettes personne n’en parleras plus, beaucoup se diront que le projet est mort.

Sauf que c’était sans connaitre l’auteur de cette idée loufoque. Dans un discours au début de la nouvelle année 2020, deux semaines seulement après que le Ghana a effectivement fait défaut de rembourser la majeure partie de sa dette extérieure dans un contexte de crise économique et de coût de la vie croissante, pendant que les gens attendent qu’il propose des mesures uniques pour faire sortir le pays de la crise, le président Nana Akufo-Addo, se moquant des critiques, va renouveler son engagement à construire l’édifice religieux. Et cette fois-ci il est vraiment décidé.

Sur le lieu du dit chantier Il déclarera. «La cathédrale nationale est un acte d’action de grâce au Tout-Puissant pour ses bénédictions, ses faveurs, sa grâce et sa miséricorde sur notre nation”.

Et pour enfoncer le clou il dira qu’il le construit pour Dieu, car il a épargné le Ghana des différents conflits qui a affligé de nombreux pays, y compris certains de ses voisins ouest-africains, qui sont confrontés à de nombreux problèmes de sécurité.

Voilà ce que dit un président, quel homme d’Etat sérieux peut croire que c’est Dieu qui règle les problèmes d’un pays ? Vous comprendrez pourquoi il est devenu un échec extraordinaire pour son peuple aucun président avant lui n’avait poussé l’ignorance jusque ce niveau.

Séance tenante il fera un don personnel de 100 000 cedis (environ 4 800 000 F CFA) pour les coûts de construction.

Voilà un président qui préfère construire une église à Dieu au lieu de donner à manger à son peuple, il faut le dire en toute franchise il faut être un croyant pour agir de la sorte préférer envoyer les gens prier au lieu de créer des conditions de travailler pour eu.

Malgré que le fait que le projet divise fortement l’opinion publique, il insisté sur son chantier.

Sans oublier qu’il a dû réquisitionner un espace de 5 hectares d’un terrain privilégié entre le bâtiment du parlement, le théâtre national et le centre de conférence international un espace qui avait auparavant été occupé par des logements pour les juges, une décision de les démolir a déclenché une autre controverse.

Par la suite le parlement Ghanéen va refuser d’approuver une nouvelle allocation budgétaire de 6,3 millions de dollars du gouvernement destiné à la construction de la dite cathédrale la dissension est même dans son propre camp.

On se demande bien comment une personne normale peut faire une promesse personnelle à Dieu et veut prendre l’argent des contribuables pour financer son don.

Comme s’il ne peuvent pas prendre l’exemple à côté en Côte d’ivoire un pays où dans un projet vaniteux le président Houphouët boigny va construire la plus grande édifice religieuse au monde dans un pays pauvre, une édifice qui aujourd’hui coûte des centaines de milliards aux contribuables ivoiriens, un peuple qui n’arrivent pas à joindre les deux bout. C’est pourquoi lorsqu’on observe bien les croyants ils ont tous une particularité la présence d’un trou noir dans la façon de penser.

Comment peut-on lancer un projet de construction d’une cathédrale qui coutera 1 milliard de dollars (700 milliards de CFA) selon certaines personnes pourtant le pays est en défaut de payement, tu refuses de donner à manger aux gens mais tu es plus concentré à vouloir les envoyer au paradis malgré leur réticence tu veux absolument les envoyer même par force là-bas. J’ai une autre explication pour cela si t’en est que c’en est une.

En 2012 le gouvernement Turc construisait la mosquée nationale du Ghana à hauteur de 10 millions de dollars. C’est sans doute pour relever ce défi que le président Addo veut absolument construire une cathédrale car sans doute il se disait que le Ghana ne peut pas avoir 70% de chrétien et ne pas avoir une grande cathédrale à la hauteur de la mosquée d’Accra.

Il est bon de savoir que la Turquie elle aussi est dans une démarche comme toutes les autres puissance Russie, Chine, Inde, dans une dynamique de développer son influence par le biais de la multiplication de ses implantations consulaires, des lignes aériennes de la compagnie nationale Turkish Airlines, des restaurant turques, des rencontres entre les hommes d’affaires africains et turques mais aussi de ses ventes de matériels militaires, notamment aérien, ou encore de la construction de mosquées ou d’écoles, pour vous dire que personne ne vient ou ne deal avec nous par amour du peuple Africain c’est par intérêts. Alors ceci dit revenons au sujet.

Pendant qu’on attend le président Addo, sur le terrain économique pour faire des défis il est royalement absent.

Il pouvait se lancer par exemple le défi de juguler le chômage, de lutter contre l’inflation, de la hausse des prix, des denrées alimentaires, des logements, du prix du carburant, résoudre le problème des inondations

Ce qui arrive au Ghana est la suite de tout ce qui arrive à tous les pays qui côtoient la France. En 2017 Macron, après son passage au Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ira au Ghana, à cette époque Nana Akufuo Addo avait encore tous ses sens et il tiendra un discours de défiance à la France digne d’un sankariste.

A la question d’un journaliste ghanéen de savoir si la France allait renforcer son “soutien” à d’autres pays africains hormis ses anciennes colonies, la réponse du dirigeant ghanéen a été à cette époque sans équivoque.

Il répondra en ces termes :

“J’espère que le commentaire que je m’apprête à faire ne vas pas offenser la personne qui a posé la question ainsi que les gens présents dans cette salle. Je pense que l’on fait une erreur fondamentale sur cette question”, a lancé d’entrée le président. Addo, sachant que probablement que ses propos pourraient créer la controverse. »

Il dira ensuite :

« On ne peut pas continuer à faire des politiques pour nous, dans nos pays, dans nos régions, sur notre continent sur la base du soutien que le monde occidental, la France ou l’UE voudrait bien nous donner. Ça ne va pas marcher, ça n’a pas marché hier et ça ne marchera pas demain, a-t-il amorcé, insistant sur la responsabilité de l’Afrique de tracer sa propre voie. »

Il ne s’arrêtera pas là et dira encore ceci :

« Nous voulons que les jeunes Africains restent en Afrique. Et cela veut dire que nous devons nous débarrasser de cette mentalité de dépendance, cette mentalité qui nous emmène à nous demander ce que la France peut faire pour nous. La France fera ce qu’elle a à faire pour son propre bien et si cela coïncide avec nos intérêts. »

Une introduction qui visiblement mettra Macron, mal a l’aise et pour un moment il sera troublé ne sachant plus de quel côté de la pièce poser son regard.

La gêne de Macron ne freinera pas l’élan de président Addo. Loin de là et in continuera.

« Ce n’est pas correct pour un pays comme le Ghana, 60 ans après les indépendances, d’avoir encore son budget de la santé et de l’éducation financé par la générosité et la charité des contribuables européens”, a-t-il ajouté. »

Il dira par la suite

« Nous ne pouvons plus continuer à mener dans nos pays une politique basée sur l’aide des occidentaux. Cela ne marche pas et ne marchera jamais. Il est de notre responsabilité de développer nos nations par nous-mêmes »

Apres ce discours tout le monde à louer les propos du président Ghanéen, certains le présentaient comme le nouveau porte-voix d’une Afrique qui veut en finir avec les pratiques néocoloniales.

Apres le passage de Macron au Ghana en Décembre 2017, Addo fera de nouveau sensation lors de son discourt à la 3ème Conférence de financement du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), tenue le 02 février 2018 à Dakar au Sénégal.

Il dira en substance :

« J’espère que les contributeurs pour l’éducation en Afrique ne seront pas vexés, mais nous ne pouvons pas dépendre des autres pour financer l’éducation de nos pays » a-t-il déclaré. Ajoutant : « je ne le dis pas pour tourner le dos à ces nombreux bailleurs qui nous soutiennent. Mais si notre politique dépend d’autres bailleurs de fonds, si leur politique est réformée, nous allons souffrir. Toutefois, si nous définissons des politiques qui s’adaptent à nos besoins, ou à notre système, nous serons toujours au contrôle ».

Argumentant sur la capacité des pays africains à financer, eux-mêmes, leur système éducatif, Nana Akufo-Addo a pointé du doigt la corruption qui gangrène encore les économies du continent. « Est-ce que les fonds sont disponibles sur notre continent ? Oui. Nous en avons en abondance, si nous éliminons la corruption. Et si nous nous organisons pour avoir des arrangements plus prometteurs et plus attractifs pour exploiter nos ressources », a-t-il martelé.

Un système de corruption qui, souligne-t-il, est la base de la fuite illicite d’importants capitaux hors du continent. « 50 milliards $ sont envoyés hors de l’Afrique à des fins illicites. Pouvez-vous imaginer ce que ces fonds auraient pu faire si nous n’avions pas fermé les yeux et n’étions pas restés inactifs devant cette fuite des capitaux ? », s’est indigné Nana Akufo-Addo.

Poursuivant, il a rappelé que « cela est notre défi que de nous organiser afin que les nombreuses richesses de ce continent, pour la première fois dans l’histoire moderne, soient utilisées pour servir les populations sur le continent et non ailleurs ».

« Si nous sommes en mesure de combler ce fossé, nous allons revenir ici, à Dakar, pour discuter de l’éducation. Mais nous ne parlerons plus de financement », a insisté le Président ghanéen.

Concluant son propos, Nana Akufo-Addo s’est voulu assez clair afin de lever toute incompréhension à l’endroit des bailleurs de fonds. « Pour que je ne sois pas incompris, je dis aux contributeurs que vous êtes les bienvenus. Mais je pense qu’il est important, pour nous, de changer notre état d’esprit. Nous avons les capacités en nous, pour nous développer et promouvoir l’intérêt de notre continent. Faisons-le ».

Et comme si les choses ne suffisent pas il sera accueilli en France le 09 juillet 2019 par Macron, et progressivement il s’est reproché de Ouattara en Côte d’ivoire au fil de temps la vision et le discours panafricain commençait à être dilué on pouvait déjà percevoir dans son langage une amalgame entre les discours de libération et ceux de valet, on lisait de plus en plus le double discours typique aux dirigeants qui se frottent trop longtemps à la France, subitement il n’était plus pour la libération du peuple Africain, il s’alignait de plus en plus à la vision de la France en Afrique.

Par exemple ou était-il lorsque Alpha Gondé voulait tripatouiller la constitution pour se présenter, en Guinée ? Mais à la suite du coup de force en qualité de de président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Nana Akufo-Addo, va, “exiger le respect de l’intégrité physique” du chef de l’Etat guinéen, et demander sa libération immédiate et “le retour à l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions”.

C’est ce libérateur qui a décréter l’embargo sur le peuple du Burkina Faso et du mali dans l’objectif de les affamer afin qu’ils dénoncent leurs militaires qui ont renversé les valets de son maître la France au point au point où il a réussi l’exploit de provoquer une crise diplomatique avec Ouagadougou, par ce qu’il les accusait de collaboration avec le groupe paramilitaire russe Wagner, heureusement qu’il a vite compris les choses et en décembre 2022, il a renoué les liens avec les autorités de transition burkinabè.

En décembre 2022, lors du sommet États-Unis-Afrique à Washington, le président Addo va déclarer que les autorités de transition burkinabè avaient recours aux mercenaires russes du groupe Wagner pour lutter contre l’insurrection jihadiste dans leur pays et qu’elles leurs avaient même offert une mine en contrepartie.

Quand vous écoutez un président dire ceci en pleine conférence on se demande bien s’il parlait sous l’emprise d’une drogue, en langage diplomatique on ne dit pas c’est très grave vous pouvez bien imaginer que Ouagadougou avait immédiatement démenti ces affirmations.

Apres cette boutade, à son retour au Ghana on dirait qu’il est revenu sur pied et s’est vite rendu compte qu’il va de plus en loin.

Comprenant que cette menace qu’il accuse les autres peut attaquer son pays et c’est suite à cela qu’il va dépêcher des émissaires à Ouagadougou et à Bamako sous la houlette de son chef de la sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah, et entre temps voyant la menace dhihadiste s’approcher il a vite fait d’aller rencontrer personnellement le capitaine Ibrahim Traoré, début mai 2023.

On se demande où est passé se président qui donnait l’espoir au Africains par ses discours de révolution ?

J’ai ma petite idée le langage et les agissements du président Addo et le déclin de ce pays va prendre une autre tournure après le déc/ès de Jerry Rawlings en Novembre 2020 ? on dirait que ce monsieur attendait ou souhaitait le décès de jeje pour plonger le pays dans ce marasme.

C’est après le déc/ès de Jerry Rawlings qu’on a fini par comprendre la politique monétaire (CAD avoir sa propre monnaie) ne peut pas nous développer. Seule la souveraineté monétaire oui, mais c’est différent de la souveraineté économique.

La vraie souveraineté économique passe par la croissance de l’économie réelle, c’est-à-dire quand la productivité locale augmente, quand les gens voient qu’il y a vraiment de la plus-value.

Et comme on la vue plus haut l’Etat Ghanéen pour sortir de tout ce bourbier a engagé de nouvelles mesures en augmentant les impôts ce qui a mon avis doit au contraire aggraver la situation car elle devrait au contraire au lieu cibler les quelques personnes qui paient déjà des impôts formels elle devait élargir l’assiette fiscal et attirer plus de personnes dans le secteur informel, qui est estimé à plus au moins 80 pour cent de l’économie. Car il faut le Ghanéen est très débrouillard et on une très grande partie de l’économie qui est à la limite informelle.

L’une des reformes passe par la réduction du nombre de poste ministériel car il faut le dire au de début de sa présidence en 2017, il a défendu sa décision de nommer 110 ministres en déclarant que c’est le nombre nécessaire pour la transformation rapide de le pays voilà le pays a plutôt plongé.

À l’heure actuelle, il y a environ 90 ministres, dont certains ont deux ou trois sous ministres.

– Par exemple il y a un ministre distinct pour les transports, le développement des chemins de fer, les routes et les autoroutes, et l’aviation, par exemple. Tout ceci pouvait être au sein d’un seul ministre dénommé par exemple ministre en charge du transport.

– On a également un ministre de l’information et un des communications pourtant il pouvait en faire un seul ministre celui de l’information et de la communication.

– Un ministre de la religion quelle est la nécessite le ministre de la culture est des religions fera l’affaire.

– Un ministre de l’eau pourtant il pouvait jumeler à celui de l’énergie.

– Un ministre du développement il pouvait jumeler à celui du planning

– Un ministre de l’intérieur et un autre de la sécurité il pouvait faire un seul ministre celui de la sécurité intérieur.

– Un ministre de développement des bidon villes il pouvait le joindre a celui du planning.

Au vu de ceci on comprend que le gars voulait placer ses amis dans des postes afin de partager le bien national et voilà à la fin de son mandat ils laissent un pays en lambeau.

Il est important pour tous les pays de tirer des leçons et comprendre que le déclin de cet ancien champion régional (Ghana) sonne l’alarme pour d’autres pays du continent qui ont dépassé le niveau de la dette qui était au-dessus de leur capacité.

Il est bon de savoir que Richard Bona à été naturalisé ghanéen en 2022 et je le sais très pragmatique en matière de gouvernance, j’aimerais avoir son avis sur ce sujet.

Je vais finir par ce que dit succinctement l’écrivain nigérian vénéré, Chinua Achebe, dans son livre – Le problème avec le Nigeria – “Nigeria est l’endroit où Dieu, dans sa sagesse infinie, a choisi de me planter.

Par conséquent, je ne considère pas que j’aie le droit de chercher un coin plus confortable du monde que quelqu’un d’autre a nettoyé l’intelligence et le travail. Je connais assez d’histoire pour réaliser que la civilisation ne tombe pas du ciel; elle a toujours été le résultat du labeur et de la sueur des gens, le fruit de leur aspiration à l’ordre et à la justice sous des dirigeants courageux et éclairés.

Ceci est un coucou à nos frères africains qui fuient l’Afrique pour le Canada.

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https://fr.africanews.com/2017/12/06/macron-au-ghana-le-discours-memorable-du-president-ghaneen-sur-l-autonomie/

https://www.agenceecofin.com/gouvernance/0502-54059-comme-lors-de-son-fameux-discours-face-a-emmanuel-macron-a-accra-nana-akufo-addo-fait-de-nouveau-sensation-a-dakar

https://fr.africanews.com/2021/09/06/coup-d-etat-en-guinee-le-president-alpha-conde-aux-mains-de-putschistes/

https://www.jeuneafrique.com/1453434/politique/confronte-a-la-menace-jihadiste-nana-akufo-addo-tente-de-se-rapprocher-dibrahim-traore/