TOUT SAVOIR SUR LE MINISTERE DE LA GUERRE ECONOMIQUE
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Si vous avez la chance de lire ce cours estimez-vous très heureux car cet enseignement n’est disponible dans aucune grande école de commerce il est enseigné uniquement dans des écoles de guerres. Et nous l’enseignons également à nos apprenants qui suivent notre programme de formation sur le négoce des matières premières.
Il ne servira à rien de partager la suite si les internautes à qui il est mis à disposition de façon gratuite ne sont pas intéressées. La seule façon de le savoir c’est par le nombre de par-tage et de retour.
Le texte sera en plusieurs parties installez-vous confortablement car il est super intéressant
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L’histoire de l’humanité est dominée par des rapports de force de nature économique identifiables dans les différentes étapes de sa progression : la lutte pour la survie, la colonisation et l’esclavage, la conquête territoriale et commerciale, la compétition économique, les affrontements géoéconomiques et concurrentiels.
Mais il n’existe pas de culture écrite reconnue sur la guerre économique par le monde académique. Cette lacune s’explique par l’absence de légitimité du concept qui s’explique par la volonté de dissimulation de la finalité des affrontements de nature économique. Les expressions les plus visibles et irréfutables de la guerre économique comme les phases les plus conflictuelles de la colonisation ou les deux guerres de l’opium n’ont pas donné lieu à une amorce de grille de lecture. Cet article a pour objectif de combler ce déficit de réflexion sur une réalité qui devient chaque jour plus démonstrative. Contrairement à d’autre pays comme les Etats Unis, la Corée du Sud ou la Chine, l ’Europe est très démunie pour aborder cette problématique (face à leurs égaux ils sont des gros nuls et c’est eux qui viennent nous donner des leçons).
Longtemps considérée comme un concept exotique par le monde universitaire, la guerre économique est devenue une réalité incontestable des relations internationales. Les penseurs qui stigmatisent les rapports de force entre puissances ont dû s’incliner devant l’évolution très démonstrative des relations internationales.
Aux actes de portée géopolitique (arme du gaz utilisée par la Russie pour renforcer son statut de puissance, remise en cause de la suprématie monétaire du dollar par l’Iran) se sont ajoutés des faits de nature géoéconomique (tensions diplomatiques sur la question des ressources entre la Chine et le Japon, politique protectionniste affichée par les Etats-Unis à l’encontre de la Chine dans le domaine de l’industrie solaire). Ces différents faits soulignent l’intérêt d’une grille de lecture des affrontements assimilés à la guerre économique.
Le début du XXIe siècle est marqué par une remise en cause de la vision positive du développement héritée des révolutions industrielles et de la pacification relative découlant de la mondialisation des échanges comme l’ont laissé entendre la plupart des économistes libéraux. Dans le même ordre d’idées, la Pax Americana officialisée par la disparition de l’URSS à l’origine du mythe de la fin de l’histoire fait place à une multipolarisation des risques d’affrontement, en raison de la limitation progressive des ressources, des tensions croissantes sur la question de l’énergie, des crises structurelles du monde occidental provoquées par la désindustrialisation et de la volonté de conquête commerciale des nouveaux entrants.
De facto, nous entamons une longue période de tensions en tout genre dont le suivi ne pourra pas se limiter à un discours lénifiant sur la recherche de croissance. Étudier la guerre économique implique de passer du non-dit au dit, ce qui est un exercice difficile compte tenu de la volonté quasi universelle des belligérants de masquer la nature de leurs affrontements non militaires.
Certains travaux menés depuis des années ont permis de jeter les bases de cette grille de lecture indispensable pour décrypter les stratégies d’accroissement de puissance par l’économie et les rapports de force qu’elles génèrent.
FAUX LES USA SONT TOUJOURS TRES PUISSANTS HELAS ! ILS LE RESTERONT TRES LONGTEMPS ENCORE
La puissance américaine dans un monde multipolaire
Pour l’analyste et théoricien des relations internationales Joseph Samuel Nye, Jr. dit Joe Nye, « l’Amérique n’est pas en absolu déclin et est vouée à rester plus puissante que n’importe quel état dans les décennies à venir ». Cette déclaration date de 2014 et l’arrivée de D. Trump au pouvoir avait quelque peu changé le rapport américain à la puissance. En effet, D. Trump pensait fermement que la place des États-Unis est sur la première marche du podium (« Make America Great Again »). Mais il préfère user du protectionnisme et de l’isolationnisme plutôt que de s’appuyer sur des alliés historiques pour y parvenir.
Cependant les États-Unis peuvent encore compter sur leurs forces traditionnelles, mais dans un monde qui tend à se multi-polariser, celles-ci montrent certaines limites.
Tout d’abord, les États-Unis gardent une puissance économique de premier ordre. Ils concentrent donc des centres internationaux de décisions et de FTN(ou entreprises transnationales, sont les entreprises installées dans plusieurs pays. Les programmes scolaires tendent à imposer l’expression « firmes transnationales » ou le sigle FTN, tandis que le langage commun parle simplement des multinationales. On lit parfois aussi FMN pour « firmes multinationales ») comme à New-York ou San Francisco.
Et leurs firmes continuent de s’implanter dans des foyers stratégiques comme l’Europe ou l’Asie de l’Est. Au niveau politico-militaire, Washington reste une référence mondiale en termes de décisions internationales. Et les différentes interventions américaines au cours des dernières décennies (Colombie, Somalie, Irak, aujourd’hui en Afghanistan avec les talibans…) témoignent également de la puissance américaine.
Enfin, le mode vie à l’Américaine continue de se diffuser partout dans le monde, notamment en milieu urbain. Et le rêve américain est encore d’actualité. La “caravane” de migrants honduriens qui prennent la route des Etats-Unis et non de la Chine le montre bien.
La forte présence américaine dans le monde via ses bases militaires et ses flottes maritimes, ainsi que son réseau d’alliances ALENA, pour Accord de coopération économique et de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique signé en janvier 1994, De L’ALÉNA qui constitue la zone de libre-échange la plus étendue du monde), de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation)
Et de l’OTAN pour L’Organisation du traité de l’Atlantique nord est l’organisation politico-militaire mise en place par les pays signataires du traité de l’Atlantique nord afin de pouvoir remplir leurs obligations de sécurité et de défense collectives, restent des atouts de taille pour la puissance des États-Unis.
Il faut le reconnaître la puissance américaine est menacée à plusieurs niveaux.
Économiquement tout d’abord, avec une forte concurrence de l’Asie et de l’Europe ainsi que des importations nombreuses créant un déficit commercial. Mais aussi politiquement avec :
– Des projets d’alliances au point mort comme la TAFTA pour Transatlantic Free Trade Area, ou “traité de libre echange.
La ZLEA pour, Zone de Libre-Echange des Amériques elle est évoqué pour la première fois au sommet des Amériques de Miami (9-11 décembre 1994). … L’objectif est pour les Etats-Unis d’étendre au reste de l’Amérique latine les thèmes de négociation contenus dans l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et le retrait d’autres accords (COP21 pour Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, INF pour International Nepal Fellowship ou traité de désarmement nucléaire.
– L’affirmation de cultures s’opposant à l’hégémonie américaine comme au Moyen-Orient (Iran, Irak) ou en Amérique Centrale.
Aujourd’hui beaucoup pensent que très bientôt les Etats-Unis ne seront plus la première puissance mondiale, Il est important de souligner que les Etats-Unis ne sont pas le premier pays à utiliser le protectionnisme, il introduit en revanche une nouvelle donne face aux limites de la puissance étasunienne : une forme d’isolationnisme (retrait des accords) mêlée à un certain unilatéralisme (gestion du cas nord-coréen, de l’Arabie Saoudite…). Ceux qui savent lire le monde comprennent que le protectionnisme et l’isolationnisme sont parfois des moyens très puissants de rebondir ou de travailler sa stratégie.
Ces éléments restent des points très forts pour l’intelligence économique des Etats-Unis.
A SUIVRE
Douala le 03/09/2021 — 18h48
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TOUT SAVOIR SUR LE MINISTÈRE DE LA GUERRE ÉCONOMIQUE SUITE — PARTIE 2—

LIRE LA PREMIERE PARTIE ICI https://www.facebook.com/TheJungleCMR/posts/306045797949410

L’ÉMERGENCE DES PRINCIPES FONDATEURS DE LA GUERRE ÉCONOMIQUE

L’Histoire de l’humanité est marquée depuis son origine par deux étapes essentielles : la priorité accordée à la survie et l’opposition entre sédentarisation et nomadisme. La situation de survie a été une situation prédominante pour la plus grande partie de la population mondiale jusqu’au début des révolutions industrielles. Elle a donné lieu à des recours, souvent systématiques, à la violence. La violence et la survie sans parler de guerre économique, étant donné le niveau d’un affrontement surtout individuel donc limité sur le plan collectif, la survie est une des étapes structurantes de la nature des affrontements économiques.

Remontons au XVe siècle avant JC, où les pharaons du nouvel empire avaient besoin de trois ressources naturelles : le bois d’œuvre pour la construction des monuments et des bateaux, le cuivre et l’étain dont l’alliage sous forme de bronze était utilisé à l’époque pour fabriquer les outils et les armes. Les routes commerciales maritimes (méditerranée, Manche, Baltique) et terrestres (route de la soie, route de l’étain) ces routes qui deviennent des sources d’affrontement récurrent. Vous demanderez sans doute pourquoi ces conflits ?

La progression de l’humanité entre l’Antiquité et l’époque dite moderne élargit le champ spatial du processus d’affrontement économique ce qui nous pousse à comprendre que la majorité des conflits qui existent ou qui ont existé ont une explication économique.

Étant donné que la navigation fluviale était un moyen de déplacement, c’est ainsi que la piraterie devient un véritable levier de puissance. Attirés par les gains du commerce dit triangulaire j’utilise le mot (dit) ici parce qu’il n y a jamais eu de commerce triangulaire, car dans ce dit commerce, l’Afrique ne vendait rien. Mais pour se dédouaner des effets pervers de l’esclavage, il a fallu qu’ils trouvent une technique ou expression pour faire de l’Afrique un acteur de ce commerce macabre. Dans ce commerce dit triangulaire, les pirates anglais sont les précurseurs guerriers de la future marine royale britannique. Sur mer comme sur terre, les belligérants intégrèrent la dimension économique à leur stratégie militaire et diplomatique comme quoi tout est lié à l’économie.

Lorsqu’on remonte à la sortie du Moyen Age, certains monarques font recoure à l’arme économique pour soutenir l’action militaire.

Les rois exerçaient aussi une pression sur les banquiers pour les dissuader de financer l’effort de guerre et d’encourager l’essor économique.

La sécurisation du territoire et de son patrimoine urbain et rural est perçue au XVIIe siècle, comme une priorité stratégique par certains Etats en cours de constitution. Les sept Provinces-Unies du Nord contre l’Espagne élaborent le premier modèle de sanctuarisation fondé sur un réseau de forteresses, renforcé par l’utilisation des rivières et des fleuves comme un rempart naturel.

À cette époque, la France s’arrange à créer des places-fortes le long des nouvelles frontières issues de la conquête de territoires au nord du Royaume. Ainsi, il va créer une sorte de rideau défensif qui va aboutir à l’expression que nous avons aujourd’hui du concept de Pré carré qui a une signification en incluant la zone d’influence extérieure (diplomatique, militaire et économique).

À cette époque, les nations faibles pour sécuriser leur territoire le faisaient indirectement par des concessions économiques accordées à un État allié plus fort afin de tirer profit de sa suprématie militaire. On a par exemple en 1373, le Portugal signe un Traité avec le Royaume d’Angleterre pour bénéficier de sa protection.

Par cet acte diplomatique, Lisbonne cherchait à échapper à la volonté annexionniste de la Castille. (Pour mieux comprendre il faut savoir que Le royaume de Castille est un ancien royaume du Moyen Âge qui trouve ses origines au nord de la péninsule Ibérique, dans l’actuelle Espagne. À la fin du Moyen Âge, le royaume de Castille s’étend depuis le golfe de Gascogne au nord jusqu’à l’Andalousie au sud et comprend la majeure partie du centre de la péninsule Ibérique.) Cette alliance, conclue sur pied d’égalité se transformera peu à peu en protectorat anglais, puisque les Anglais accorderont leur soutien militaire en échange d’une emprise financière et commerciale sur le Portugal cette emprise va durer plusieurs siècles. Comme quoi il n ya pas que les Africains qui font recours à la Chine ou à la Russie pour se protéger.

Les dynamiques conflictuelles liées à la colonisation la constitution des empires est indissociable des processus de colonisation qui jalonnent l’Histoire de l’humanité. Les affrontements militaires qui en découlent sont très fortement corrélés aux enjeux économiques. La colonisation est la matrice de création des empires qui servent notamment à assurer la mainmise sur les richesses minières et les ressources et sur les circuits commerciaux. La capture et l’exploitation d’êtres humains (esclaves) constitue l’une des manifestations les plus voyantes des rapports de force générés par la recherche du gain.

Lorsqu’on observe très bien comment les autres peuples ont fait dans le passé, on comprend très bien que la Grande-Bretagne, la France, et dans  certaines régions des empires portugais et espagnols, c’est l’esclavage qui à rendu l’empire lucratif et l’empire qui rendu l’esclavage possible. La guerre économique est présente dans toutes les phases de développement de la colonisation, qu’il s’agisse de la dynamique d’expansion de l’empire romain ou des phases de construction des empires maritimes européens à partir du XVIème siècle. L’élément qui me paraît le plus paradoxal dans la formulation de ce postulat est qu’il n’est pas reconnu comme l’un des éléments récurrents des affrontements associés à la mondialisation des échanges. La colonisation de l’Amérique du Nord illustre de manière très didactique la superposition des logiques conflictuelles générées par des enjeux économiques. Les Treize Colonies, implantées le long du littoral.

Les bateaux revenaient ensuite en Grande-Bretagne avec des cargaisons de coton, de rhum, de sucre et de tabac, résultant du travail des esclaves. Les colons américains s’estimèrent lésés dans leurs relations avec l’Angleterre à cause de la pression fiscale et des restrictions à commercer avec le reste du monde, que leur imposa la Couronne. La Grande-Bretagne était gagnante sur tous les tableaux, car une proportion substantielle des marchandises importées du Nouveau monde était réexportée par les sociétés de commerce insulaires sur le continent européen. Les bénéfices tirés de ces opérations commerciales transatlantiques ont contribué à l’essor du commerce asiatique de l’empire britannique. La richesse accumulée aiguisa les appétits qui se transformèrent peu à peu en tensions puis en rapports de force et en affrontements armés entre l’Angleterre et ses colons, entre les colons et les Indiens, entre les deux royaumes, rivaux du moment, d’Angleterre et de France tout tourne autour de l’économie.

Le contrôle des itinéraires marchands ce que les gens ignorent, c’est que le Royaume d’Angleterre a construisit sa puissance à partir de la mer et du commerce. À l’origine, l’Angleterre du XVIe siècle était un pays pauvre et sans réelle capacité militaire de se projeter à l’extérieur. Sa puissance était très inférieure aux royaumes d’Espagne et du Portugal qui, à l’époque, dominaient les mers grâce à leurs techniques de navigation, à la cartographie marine et à leur supériorité navale. À la différence, des Espagnols et des Portugais, les Anglais n’étaient ni des missionnaires, ni des colons (Ce que beaucoup ignorent, c’est que l’envoi des missionnaires dans d’autres pays prêché l’évangile était avant tout dans un but économique, et ils y allaient avec une, soit disente bonne nouvelle pourtant ils étaient en mission de repérages pour les colons qui venaient par la suite faire des razzias. Les Empires ayant compris que pour que cette sale besogne marche bien, il fallait envoyer des personnes en apparence inoffensives tromper la vigilance des peuples autochtones question qu’ils se laissent duper facilement. Pour que la mission marche très bien il fallait que les populations aient confiance aux missionnaires ce qui continue aujourd’hui, il faut écouter le discours de Léopold II le roi des Belges pour s’en rendre compte que tout est économique.)

Quand les Anglais décident d’utiliser la mer comme moyen d’expansion, ils ont dû chercher des bénéfices immédiats. Leur situation de faiblesse par rapport aux flottes de guerre adverses les amenait à recourir à la piraterie. Les corsaires ou les boucaniers anglais volaient les métaux précieux transportés par les navires espagnols et portugais en provenance d’Amérique du sud. Sous le règne d’Elizabeth I, les réseaux commerciaux britanniques se propagèrent vers la Turquie et la Russie.

Si la demande de sucre a attiré les négociants (toujours eux) anglais dans les Caraïbes, la demande des épices, du thé et des textiles les a incités à prospecter en direction de l’Asie. L’incorporation du royaume d’Écosse au royaume d’Angleterre, qui donna naissance à la Grande-Bretagne en 1707, aboutit à la création du plus grand secteur de libre-échange de l’époque et aussi à l’apparition du premier modèle de consommation de masse au monde pour les produits importés, comme le thé, le café, le tabac et le sucre.

Pendant le XVIIe siècle, les Anglais mettent à profit le potentiel commercial énorme des acquisitions d’outre-mer. Le 31 décembre 1600 par une charte royale de la reine Élisabeth Ire d’Angleterre, va pousser à la création de la British East India Company (BEIC) qui ouvre la voie de la colonisation vers l‘Inde. Dans cette démarche, elle s’attribue le droit de monopole sur le commerce dans l’océan Indien pour 20 ans l’objectif est clair dominé les flux commerciaux avec l’Asie, dans cette domination elle trouve sa place face à la compagnie néerlandaise des Indes orientales, la célèbre VOC, et prend l’avantage sur la Compagnie française des Indes orientales qu’elle conduit à la ruine en conquérant toutes ses possessions en Inde, tout en survivant à une grave crise financière.

L’agressivité commerciale de la Compagnie anglaise des Indes Orientales l’amène progressivement à adopter une posture politico-militaire sur le sous-continent indien. Elle recrutera des troupes locales afin de mener des opérations armées contre les souverains régionaux qui contestaient son hégémonie.

Vous comprenez tout de suite que l’utilisation abusive des voisins pour combattre un régime insoumis ou pour piller impunément une nation ne date pas d’aujourd’hui nous avons le cas factuel avec l’Ouganda ou du Rwanda qui servent de base arrière par les occidentaux dans le pillage et la déstabilisation du Congo Démocratique. Vous convenez à regret que l’implication des entreprises étrangères dans la déstabilisation des pays hostiles n’est pas nouveau sous le ciel.

La montée en puissance du cadre militaire de la colonisation résultait aussi de la rivalité qui opposait les différents empires européens. Le développement des échanges entre les continents grâce au commerce dit triangulaire fini par incite les Anglais à prendre le contrôle des routes maritimes principales hors de l’Europe de l’Ouest, non seulement vers les Indes orientales, mais également vers la Baltique, l’Amérique du Nord, la Méditerranée et l’Afrique occidentale.

C’est l’origine des enjeux économiques qui poussent les Anglais et Hollandais à se faire une énième guerre dite La Quatrième guerre anglo-néerlandaise guerre qui va durer 100 ans de 1684 à 1784 Il s’agit d’un conflit armé opposant la Grande-Bretagne aux Provinces-Unies, conflit sous-jacent à la guerre d’indépendance des États-Unis. La défaite des Provinces-Unies permit à la puissance britannique de soutirer de nombreuses concessions coloniales dans les Indes néerlandaises. – Et lui permis la maîtrise des principales routes commerciales, – mainmise sur le trafic commercial avec les colonies britanniques,
– remise en cause de la position dominante prise par la Compagnie hollandaise des Indes Orientales VOC (Vereenigde Oost-Indische).

VOC était une société par actions issue des alliances matrimoniales de groupes familiaux et provinciaux. Elle s’érige en deux siècles un véritable empire marchand qui en fait la compagnie la plus influente parmi les compagnies européennes fondées au XVIIe siècle pour exploiter les richesses d’Asie. Mais la vocation privée de la VOC ne lui permet pas de faire face aux velléités guerrières des empires espagnols et portugais qui cherchaient à s’accaparer le contrôle du commerce des épices en provenance de l’archipel indonésien.

Pour étendre son expansion elle a dû greffer sur sa démarche commerciale les mécanismes de conquête armée, inspirés du modèle portugais. Jusqu’en 1699, la VOC était la plus grande force économique privée du monde et elle disposait d’une force militaire conséquente de quarante navires de guerre et de dix mille soldats. La Grande-Bretagne fini par entrer en conflit avec elle, pour briser sa stratégie monopolistique sur le commerce entre les Amériques et l’Asie. La protection des itinéraires marchands de la Grande-Bretagne, donc de sa prospérité économique, guidait la politique étrangère britannique et entraînait des interventions militaires pendant la période de l’Empire.

Pour des raisons économiques. Dans cette démarche, elle s’attribue le droit de monopole sur le commerce dans l’océan Indien pour 20 ans l’objectif est clair dominé les flux commerciaux avec l’Asie, dans cette domination elle trouve sa place face à la compagnie néerlandaise des Indes orientales, la célèbre VOC, et prend l’avantage sur la Compagnie française des Indes orientales qu’elle conduit à la ruine en conquérant toutes ses possessions en Inde, tout en survivant à une grave crise financière. D’où l’affrontement militaire avec la Russie tsariste en Asie centrale qui était encore un « ventre mou » à l’abri des expansions coloniales européennes.

Que ceux qui peuvent comprendre que le monde dans lequel nous vivons le comprenne. Nous sommes dans un monde où l’intérêt économique prime. Pendant ce temps, nous nous concentrons et nous préparons à passer une vie meilleure dans un paradis illusoire et fictif. Pendant ce temps, ils ne se préoccupent pas et se concentrent sur leur expansion et leur domination sur terre. Pensez-vous très sincèrement que s’il y avait quelque chose dans un certain paradis, ils nous laisserons y aller en toute quiétude et pendant ce temps sèment des guerres et troubles sur l’ensemble de la terre ?

Les guerres de l’opium (1839-1842) et (1856-1860) entre le Royaume-Uni et l’empire Qing en Chine, avaient une finalité économique. La Grande-Bretagne voulait forcer l’empire du Milieu à s’ouvrir au commerce international. L’un des objectifs de l’empire britannique était d’obtenir la cession du territoire de la ville d’Hong Kong par la Chine, afin  de stocker l’opium pour le commercer en Chine. Il s’agit là d’un cas exemplaire d’acte militaire au service d’un objectif économique autrement un ministère de la guerre qui ouvre les portes à l’économie.

Voici une partie que je me dois de bien détailler afin que vous compreniez pourquoi le gouvernement et le peuple Chinois, voit toujours les occidentaux comme des ennemies. Vous comprendrez pourquoi ils enseignent aux enfants chinois depuis le primaire que les occidentaux sont des grands diables, pendant ce temps chez-nous ils sont enseignés comme étant des dieux qui nous ont tout apportés.

Il faut savoir que par sa puissance militaire depuis 1773, le Royaume-Uni disposait du monopole de la vente d’opium en Chine. Le Royaume-Uni chercha alors à affaiblir la Chine et à la forcer à l’ouverture aux puissances étrangères. À titre de réponse, en 1800,  la Chine interdit la culture du pavot pour réduire l’hégémonie du Royaume britannique sur le marché chinois, mais le Royaume-Uni se sont mis alors à importer le pavot d’Inde pour continuer à alimenter le marché chinois. La Chine voyant son peuple devenir tous des toxicomanes un conflit éclate qui débouche sur des tensions provoquées par le renforcement des lois anti-opium du gouvernement Qing en réponse à l’intensification par les Britanniques de leurs exportations illégales en Chine de l’opium qu’ils produisaient dans l’Inde britannique.
La première guerre de l’opium déclenche lorsque la Chine interdit l’importation et la consommation d’opium en 1839. Elle opposa la Chine au Royaume-Uni, jusqu’en 1842.

La seconde guerre de l’opium se déroula de 1856 à 1860 et cette fois la guerre prend une autre tournure quand elle voit l’intervention de la France, et des États-Unis je sais vous emmétrez un soupir de soulagement disant « ouff enfin ces grandes puissances de démocraties ont intervenues, » les anglo-Saxons diront « calm donw » un façon de dire « revenez sur terre » ne soufflez pas encore. Car ne vous imaginez pas que ces puissance viennent au secours de la Chine non elles sont aux côtés du Royaume-Uni, ah ! Oui la grande France la terre de liberté fait la guerre pour qu’on vende la drogue dans un pays tant pis pour celui qui ne comprend dans quel monde nous sommes.

Et comme vous pouvez l’imaginer, la Chine va perdre les deux guerres, et devient contrainte d’autoriser le commerce de l’opium financé par la banque anglaise HSBC, et de signer des traités inégaux, ayant pour conséquence l’ouverture de certains ports et la concession du territoire de Hong Kong pour 99 ans à la Grande-Bretagne. Comme des charognards plusieurs autres pays occidentaux en profitèrent pour signer également des traités inégaux avec la Chine, forçant ainsi son ouverture au commerce étranger à des conditions tellement défavorables.

Avant de déclencher la seconde guerre de l’opium, question d’anéantir la Chine, les Britanniques vont utiliser leur artillerie lourde, pour cela il vont envoyer des missionnaires dans les régions du sud et du centre du pays évangéliser et ils se focalisent essentiellement sur un certains, Hong Xiuquan (1814-1864), ils l’évangélisent en lui répétant à tut tête qu’il est le frère cadet de Jésus-Christ, et la religion a cette faculté de droguer ses pratiquants, par la suite ce « frère cadet de jésus » devient le fondateur d’un mouvement de révolte qui va devenir la révolte des Taiping qui est un soulèvement majeur qui plongera la Chine dans une guerre civile, dont la dynastie Qing mettra près de quinze ans pour venir à bout, cette révolte tire son est nom du royaume que les rebelles avaient fondé en Chine du Sud et en Chine centrale, le Taiping Tian Guo, ou « royaume céleste de la Grande Paix » d’où provient le nom de Tàipíng (« Grande Paix »). Rien que le nom de baptême de ces fous  prétendument frères cadets de jésus est révélateur de la nature et de l’état d’esprit des gens qui pratiquent ces religions.

En Chine, cette guerre civile est généralement considérée comme l’un des conflits les plus meurtriers de toute leur Histoire et vous pensez que les Chinois vont voir d’un bon œil les religions importées ? Ils ont tirés des leçons et nous devrons faire de même. En Afrique, tous ceux qui pratiquent ces religions sont des ennemis de leur pays sans le savoir.

En 1853 les révolutionnaires vont prendre la région de Nankin ; et promulguer une réforme agraire, dans cette suite ils institueront de profondes réformes sociales telles que l’abandon de la polygamie ; l’égalité des sexes, accompagnés toutefois d’une stricte séparation entre les hommes et les femmes ; l’abandon de la vieille coutume du bandage des pieds des femmes ; l’interdiction des mariages arrangés, la propriété foncière privée était abolie, etc.

Et comme si ça ne suffisait pas la seconde guerre de l’opium se déroulera dans le contexte de cette très meurtrière révolte des Taiping (1851-1864), parachevant l’affaiblissement du pays.

Après la seconde guerre de l’opium la Chine est sous une très forte influence étrangère et le peuple ne pouvant plus supporter, le pays vivra une autre révolte dite la Révolte des Boxers cette fois-ci elle sera de 1899 à 1901 sur le plan local, il a une dénomination de « mouvement de l’union de la justice et de la concorde »), ou révolte des Boxeurs, ou guerre des Boxers, organisée par les Poings de la justice et de la concorde, société secrète dont le symbole était un poing fermé, d’où le surnom de Boxers .

Pendant cette révolte, on assiste à une épisode dites des « 55 jours de Pékin », qui s’acheva par la victoire des huit nations alliées contre la Chine (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis).

Une révolte qui venait juste après la guerre sino-japonaise de 1894-1895, perdue par la Chine, cette nouvelle défaite constitue un jalon supplémentaire dans le combat qui oppose conservatisme et colonialisme à réformisme et indépendance, dans la Chine du xixe siècle. Cet antagonisme se clôt par la chute de la dynastie Qing en 1911 et la création de la République de Chine en 1912. La suite de toutes ces crises à pousser la Chine a dire qu’elle ne sera plus jamais dominée par aucune nation et nous assistons à cette nouvelle Chine qui prend le pas sur les autres.

On arrête ici pour aujourd’hui .

A SUIVRE

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Ernest TCHAKOUTE (Coach Ben)
Douala le 28/10/2021 – 14h58